11 juin 1885, collision de trains près Dijon : Différence entre versions
(Page créée avec « ==Circonstances de l’accident== *'''Toujours P.-L.-M.''' ''Il y avait quelques jours que nous n’avions eu à signaler d’accident sur le P.-L.-M. Cela ne pouvait- dur... ») |
m (→Circonstances de l’accident) |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
==Circonstances de l’accident== | ==Circonstances de l’accident== | ||
*'''Toujours P.-L.-M.''' | *'''Toujours P.-L.-M.''' | ||
| − | ''Il y avait quelques jours que nous n’avions eu à signaler d’accident sur le P.-L.-M. Cela ne pouvait- durer ainsi. Aussi avons-nous aujourd’hui une rencontre de trains, en attendant quelque nouvelle catastrophe. Vers minuit, la nuit dernière, un peu au-dessus de Dijon, deux trains de marchandises se sont rencontrés à | + | ''Il y avait quelques jours que nous n’avions eu à signaler d’accident sur le P.-L.-M. Cela ne pouvait- durer ainsi. Aussi avons-nous aujourd’hui une rencontre de trains, en attendant quelque nouvelle catastrophe. Vers minuit, la nuit dernière, un peu au-dessus de Dijon, deux trains de marchandises se sont rencontrés à une bifurcation. Le choc a été terrible et les deux trains sont montés l’un sur l’autre. La voie est restée encombrée jusqu’à onze heures, hier matin. Nous ignorons le nombre des blessés, la Compagnie ayant jugé utile de cacher avec soin, cet accident. Un véritable affolement règne aussi bien parmi le personnel que parmi Des voyageurs forcés d’exposer leur vie dans les wagons de P.-L.-M., la plus-mal administrée de toutes les lignes françaises.'' |
Journal "L'intransigeant" 11-6-1885 (Collection BNF Gallica) | Journal "L'intransigeant" 11-6-1885 (Collection BNF Gallica) | ||
Version actuelle datée du 11 mai 2018 à 18:25
Circonstances de l’accident
- Toujours P.-L.-M.
Il y avait quelques jours que nous n’avions eu à signaler d’accident sur le P.-L.-M. Cela ne pouvait- durer ainsi. Aussi avons-nous aujourd’hui une rencontre de trains, en attendant quelque nouvelle catastrophe. Vers minuit, la nuit dernière, un peu au-dessus de Dijon, deux trains de marchandises se sont rencontrés à une bifurcation. Le choc a été terrible et les deux trains sont montés l’un sur l’autre. La voie est restée encombrée jusqu’à onze heures, hier matin. Nous ignorons le nombre des blessés, la Compagnie ayant jugé utile de cacher avec soin, cet accident. Un véritable affolement règne aussi bien parmi le personnel que parmi Des voyageurs forcés d’exposer leur vie dans les wagons de P.-L.-M., la plus-mal administrée de toutes les lignes françaises.
Journal "L'intransigeant" 11-6-1885 (Collection BNF Gallica)
