6 février 1882, suicide, Marseille. : Différence entre versions
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| − | * ''Hier matin, à onze heures, comme le train n°4, parti de Marseille pour Paris à 10 heures 45, passait sous le tunnel do la Nerthe, quatre détonations retentirent dans un compartiment de première, occupé par un monsieur et une dame. A la sortie du tunnel, la dame vit son compagnon do voyage baigné dans son sang. A l'estomac, le train s’arrêta. On fit des cendre le blessé ainsi que la dame, qui raconta ce qu’elle avait vu. | + | * ''Hier matin, à onze heures, comme le train n°4, parti de Marseille pour Paris à 10 heures 45, passait sous le tunnel do la Nerthe, quatre détonations retentirent dans un compartiment de première, occupé par un monsieur et une dame. A la sortie du tunnel, la dame vit son compagnon do voyage baigné dans son sang. A l'estomac, le train s’arrêta. On fit des cendre le blessé ainsi que la dame, qui raconta ce qu’elle avait vu. Le blessé est un nommé H..s, fabricant d’amidon à Marseille, 340, boulevard National. Avant de monter, il avait demandé à un employé de lui apprendre à charger un revolver à six coups. L’employé l’avait chargé et déchargé devant lui. M. H...s a quatre balles dans le corps. Son état est fort grave.'' |
| − | Le blessé est un nommé H..s, fabricant d’amidon à Marseille, 340, boulevard National. Avant de monter, il avait demandé à un employé de lui apprendre à charger un revolver à six coups. L’employé l’avait chargé et déchargé devant lui | ||
Journal "L'INTRANSIGEANT" du 7-2-1882 (Collection BNF Gallica) | Journal "L'INTRANSIGEANT" du 7-2-1882 (Collection BNF Gallica) | ||
Version du 10 février 2018 à 16:17
Circonstances de l’accident
- Hier matin, à onze heures, comme le train n°4, parti de Marseille pour Paris à 10 heures 45, passait sous le tunnel do la Nerthe, quatre détonations retentirent dans un compartiment de première, occupé par un monsieur et une dame. A la sortie du tunnel, la dame vit son compagnon do voyage baigné dans son sang. A l'estomac, le train s’arrêta. On fit des cendre le blessé ainsi que la dame, qui raconta ce qu’elle avait vu. Le blessé est un nommé H..s, fabricant d’amidon à Marseille, 340, boulevard National. Avant de monter, il avait demandé à un employé de lui apprendre à charger un revolver à six coups. L’employé l’avait chargé et déchargé devant lui. M. H...s a quatre balles dans le corps. Son état est fort grave.
Journal "L'INTRANSIGEANT" du 7-2-1882 (Collection BNF Gallica)
