Bulletin PLM n°11 de septembre 1930: Emploi des chariots automoteurs dans nos ateliers
Titre
Planche et figures de l’article
Figure 1
Figure 2
Article
Un service défectueux de manutentions, non seulement peut devenir très dispendieux par mauvaise utilisation du personnel manoeuvre, mais peut, en outre, diminuer le rendement de la main-d’oeuvre qualifiée et gêner la production.
Jusqu’ici, les ateliers utilisaient, en général, des wagonnets poussés à bras sur rails, genre Decauville, et des chariots à bras, diables, etc., roulant sur le sol. Cet outillage s’étant depuis longtemps montré insuffisamment souple, on s’est préoccupé de le remplacer par des chariots automoteurs circulant rapidement sur de simples pistes aménagées sur le sol des cours, ou à l’intérieur des bâtiments, et pénétrant jusqu’aux points mêmes d’utilisation ou de transformation des matières et pièces ouvrées.
Dans cet ordre d’idées, ici ateliers PLM ont été dotés de chariots automoteurs à essence et, plus récemment, de chariots automoteurs électriques.
Ces derniers, plus économiques, empruntent l’énergie de leur moteur à une batterie d’accumulateurs logée dans leur caisse et rechargée périodiquement. Ils sont de deux types : tracteur porteur (figure 3) et tracteur porteur - élévateur.
Les chariots porteurs élévateurs à faible ou à grande levée (figure4), présentent sur les autres l’avantage de pouvoir soulever ou déposer eux-mêmes, sans le secours d’appareils de levage à poste fixe, leurs plateformes amovibles auxiliaires. Ce perfectionnement augmente donc considérablement leur champ d’action.
Tous ces chariots circulent à des vitesses de l’ordre de 8 km à l’heure. Ils tournent dans un faible rayon, passent pratiquement partout et sur tous les sols fermes.
Conduits par des Agents qui, avec l’habitude, sont parvenus à une remarquable adresse, ils rendent les plus grands services dans nos ateliers.
