Bulletin PLM n°16 de juillet 1931: Suppression de la 2ème classe sur certaines lignes à faible trafic

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La moindre fréquentation des 1ère et des 2ème classes sur certaines lignes à faible trafic permettant de grouper sans inconvénient ces deux catégories de voyageurs en une classe unique. Nous avons proposé à l’Administration supérieure, dans un but d’économie, de supprimer la 2ème classe dans les trains de voyageurs circulant sur ces lignes.

L’Administration a autorisé la Compagnie à réaliser cette mesure, qui est appliquée depuis le 15 mai.

• Depuis cette date, les trains de voyageurs circulant sur les lignes ci-après ne comportent plus que des voitures de 1ère et de 3ème classes :
  • Alès à l’Ardoise.
  • Arles à Lunel.
  • Auxerre à Gien.
  • Avallon aux Laumes Alésia.
  • Avallon à Nuits sous Ravières.
  • Beaune à Allerey.
  • BelleviIle à Beaujeu.
  • Bessèges à Robiac.
  • Cavaillon à Volx.
  • Clamecy à Cosne.
  • Dijon à Epinac Les Mines.
  • Dôle à Poligny.
  • Epinac les Mines aux Laumes Alésia.
  • Le Martinet à Tarascon.
  • L’Hôpital du Gros Bois à Lods.
  • Nuits sous Ravières à Châtillon sur Seine.
  • Pierrelatte à Nyons.
  • Pontarlier à Gilley.
  • Pontarlier à Vallorbe.
  • Robiac à La Valette.
  • Rognac à Aix.
  • Saint Auban à Digne.
  • Salon à Aix.
  • Tamnay - Châtillon à Château Chinon.
  • Triguères à Clamecy.
  • Volx à Forcalquier.

• Sur ces lignes, il est fait application des dispositions suivantes :
  • Pour le trafic à l’intérieur de ces lignes, il n’est plus délivré de billets de 1ère classe. Les voyageurs munis de billets de 2ème classe sont admis, sans avoir à payer de supplément, dans les compartiments de 1ère classe.
  • Pour le trafic en provenance ou à destination des lignes à trois classes, tous les voyageurs munis de titres de parcours de 1ère ou de 2ème classe sont transportés en 1ère classe. Les voyageurs porteurs de titres de parcours de 2ème classe n’ont à payer aucun supplément.

Ce mode d’exploitation à deux classes, également adopté par d’autres Réseaux, permet de réduire le tonnage remorqué journellement, de récupérer un certain nombre de voitures et de diminuer les frais d’entretien du matériel à voyageurs. Dans la modernisation de l’exploitation des lignes secondaires, il fait d’ailleurs partie d’un plan plus vaste sur lequel le Bulletin aura l’occasion de revenir.