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La Compagnie P.L.M. s'est souciée dès sa création, de résoudre la question du logement de son personnel. Elle a, pour ce faire, choisi deux options bien distinctes :
 
La Compagnie P.L.M. s'est souciée dès sa création, de résoudre la question du logement de son personnel. Elle a, pour ce faire, choisi deux options bien distinctes :
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*L'octroi de facilités à ceux souhaitant acquérir ou faire construire leur propre maison (avances ou prêts à court ou long terme à des taux intéressants, cession de terrains hors ligne)
 
*L'octroi de facilités à ceux souhaitant acquérir ou faire construire leur propre maison (avances ou prêts à court ou long terme à des taux intéressants, cession de terrains hors ligne)
 
*La prise en charge par elle-même  de la construction d'immeubles et la création de cités.
 
*La prise en charge par elle-même  de la construction d'immeubles et la création de cités.
  
  
Dans un premier temps, la Compagnie fit le choix de loger ses agents du mouvement dans les bâtiments des gares, une partie des agents de la voie dans les maisons de gardiennage des passages à niveau et les dirigeants des dépôts de machines dans l'enceinte ou à proximité de ces dépôts.
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Dans un premier temps, la Compagnie fait le choix de loger ses agents du mouvement dans les bâtiments des gares, une partie des agents de la voie dans les maisons de gardiennage des passages à niveau, et les dirigeants des dépôts de machines dans l'enceinte ou à proximité de ces dépôts.
  
  
Cette décision trouva ses limites dès 1879, lorsque fut construit le dépôt de Laroche, en un point dépourvu de toute possibilité de logement pour les agents de toutes les autres catégories. C'est donc là que fut construite la première cité. 23 maisons comprenant 112 logements sortirent de terre. Leur nombre passa à 53 avec 213 logements en 1914.
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Cette décision trouve ses limites dès 1879, lorsqu'est construit le dépôt de Laroche, en un point dépourvu de toute possibilité de logement pour les agents de toutes les autres catégories. C'est donc là qu'est construite la première cité. 23 maisons comprenant 112 logements sortent de terre. Leur nombre passe à 53 avec 213 logements en 1914.
  
  
Entre-temps, pour des raisons analogues, une autre cité vit le jour en 1886 à Veynes, avec l'aménagement de logements dans un bâtiment-caserne.
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Entre-temps, pour des raisons analogues, une autre cité voit le jour en 1886 à Veynes, avec l'aménagement de logements dans un bâtiment-caserne.
  
  
Mais c'est après la guerre, que se posa vraiment à une grande échelle la question du logement du personnel de la Compagnie, avec la création de nouveaux dépôts, de chantiers de triage, et l'augmentation considérable des effectifs (conséquence de la loi des huit heures et du développement du trafic). Enfin, la crise du logement qui sévissait en France, rendit encore plus difficile, pour le personnel de la Compagnie, la recherche d'un toit.
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Mais c'est après la guerre, que se pose vraiment à une grande échelle la question du logement du personnel de la Compagnie, avec la création de nouveaux dépôts, de chantiers de triage, et l'augmentation considérable des effectifs (conséquence de la loi des huit heures et du développement du trafic). Enfin, la crise du logement qui sévit en France, rend encore plus difficile, pour le personnel de la Compagnie, la recherche d'un toit.
  
  
Si la Compagnie répondit à ce besoin urgent en faisant installer des chalets en bois près de certains dépôts (Ambérieu, Les Laumes, Miramas, Portes lès Valence), elle fit aussi, dans le même temps, bâtir des maisons et même édifier des cités (Chalon-sur-Saône, Corbeil, La-Seyne-Tamaris-sur-Mer, le Teil, Montchanin, Saint-Jean-de-Maurienne, Saincaize, Gimouille...).
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Si la Compagnie répond à ce besoin urgent en faisant installer des chalets en bois près de certains dépôts (Ambérieu, Les Laumes, Miramas, Portes lès Valence), elle fait aussi, dans le même temps, bâtir des maisons et même édifier des cités (Chalon-sur-Saône, Corbeil, La-Seyne-Tamaris-sur-Mer, le Teil, Montchanin, Saint-Jean-de-Maurienne, Saincaize, Gimouille...).
  
  
Mais le véritable essor eut lieu à partir de 1924, avec un nouveau mode de financement, et  l'affectation, par la Caisse de Retraite, d'une partie des sommes reçues de la Compagnie, au titre des dotations et revenus, à l'achat de terrains et la construction de maisons sur ceux-ci.  
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Mais le véritable essor a lieu à partir de 1924, avec un nouveau mode de financement, et  l'affectation, par la Caisse de Retraite, d'une partie des sommes reçues de la Compagnie, au titre des dotations et revenus, à l'achat de terrains et la construction de maisons sur ceux-ci.  
  
  
Les logements réalisés, vu l'ampleur du programme, ne pouvaient être de type individuel. Ont donc été choisis des types de maisons de un à deux étages (trois, voire quatre étages dans les villes en raison du coût élevé du terrain) regroupant quatre à six logements, agréables et confortables, avec toutes les commodités sanitaires, balcons et jardins.  
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Les logements réalisés, vu l'ampleur du programme, ne peuvent être de type individuel. Sont donc choisis des types de maisons de un à deux étages (trois, voire quatre étages dans les villes en raison du coût élevé du terrain) regroupant quatre à six logements, agréables et confortables, avec toutes les commodités sanitaires, balcons et jardins.  
  
  
Pour les cités nouvelles isolées, viendront ensuite s'y greffer, à l'initiative de la Compagnie qui en favorisera la création, les structures nécessaires à la vie sociale, à savoir des sociétés coopératives pour le ravitaillement, des organisations récréatives et même des écoles là où elles feront défaut à proximité.
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Pour les cités nouvelles isolées, viennent ensuite s'y greffer, à l'initiative de la Compagnie qui en favorisera la création, les structures nécessaires à la vie sociale, à savoir des sociétés coopératives pour le ravitaillement, des organisations récréatives et même des écoles là où elles feront défaut à proximité.
  
  
Cette politique porta largement ses fruits en permettant la création de nouvelles cités et l'agrandissement de celles existantes.
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Cette politique porte largement ses fruits en permettant la création de nouvelles cités et l'agrandissement de celles existantes.
  
  
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(Source Bulletins PLM Mai 1929 et juillet 1934)
 
(Source Bulletins PLM Mai 1929 et juillet 1934)
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==Règlement-type en vigueur dans les cités==
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*Usage des lieux
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Les résidents ne peuvent loger que leur famille , ascendants et descendants, et leurs domestiques. Interdiction de sous-louer.
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*Entretien des logements
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Ils sont soumis aux mêmes règles d'entretien que des locataires ordinaires.
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*Nettoyage des escaliers
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Chaque Samedi, suivant un roulement établi par le Chef de district chargé de l'entretien de la Cité, un locataire de chaque niveau doit nettoyer son palier et la partie comprise entre son étage et celui au-dessous, ainsi qu'à tour de rôle, les escaliers menant aux greniers.
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*Précautions contre le gel
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Quand la température est basse, obligation de fermer chaque soir, les robinets d'arrêt et de la distribution d'eau, dans les logements.
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*Filtres à pression
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Dans les cités où ils existent , le remplacement des blocs filtrants doit être effectué uniquement par le garde de cité.
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*Fonctionnement des W.C.
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Obligation pour maintenir en bon état de fonctionnement les chasses d'eau, de les actionner à chaque visite. Interdiction de jeter cendres, ordures ménagères etc. dans les W.C.
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*Réparations locatives
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Elles sont à la charge des locataires et le Service de la Voie est seul chargé de faire toutes les réparations.
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*Ramonage des cheminées
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A la charge des locataires, il est effectué au moins une fois par an par la Compagnie P.L.M.
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*Jardins
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Ceux qui en ont la jouissance doivent les cultiver,  les entretenir, et ne pas les sous-louer. Aucune construction n'y est autorisée sans l'accord du Chef de district chargé de l'entretien de la Cité.
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*Enlèvement des ordures ménagères
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Il est effectué par le gardien ou sous-traité à une entreprise privée. Des caisses à immondices sont prévues pour y déposer les ordures aux jours et heures fixés par le règlement de la cité
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*Précautions pour éviter le gaspillage d'eau et d'électricité
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Ne pas laisser les robinets des lavoirs ouverts après leur utilisation. Eteindre la lumière des communs en entrant ou en sortant.
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*Mesures pour éviter ou combattre l'incendie.
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Les consignes à cet effet sont affichées dans les couleurs des immeubles.
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*Interdiction de placer des dépôts divers contre les immeubles.
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Ceci , pour éviter tout risque d'incendie.
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*Organisation de fêtes, réunions sur les terrains de la Compagnie
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Elles doivent obtenir l'autorisation du Directeur Général, la demande lui étant transmise par le Chef de district responsable de  l'entretien de la cité.
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*Installation d'appareils T.S.F.
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Aucune installation n'est possible sans l'autorisation du Chef de district.
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*Affichage à l'intérieur des cités
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Il est interdit
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*Réclamations
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Toutes celles extérieures à l'entretien de la cité ( vacarmes nocturne, altercations etc...) doivent être traitées par les Chefs des Services locaux des agents concernés.
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*Observations générales
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Il est rigoureusement interdit de laver les parquets qui doivent être cirés et encaustiqués, de fendre du bois sur les parquets et planchers, d'étendre du linge aux fenêtres ou sur les clôtures, de déposer dans les rues des ordures ménagères, d'élever ou d'abriter dans les immeubles des animaux ( volailles, lapins, chèvres etc... ) , de troubler par quelque acte que ce soit la tranquillité de ses voisins, le maintien du bon ordre  dans les cités étant une des conditions indispensables pour assurer le repos des agents;
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*Source :  Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée / Avis aux Agents habitant les cités ouvrières.
  
 
==Liste des cités PLM==
 
==Liste des cités PLM==

Version du 8 février 2011 à 17:16

Généralités

La Compagnie P.L.M. s'est souciée dès sa création, de résoudre la question du logement de son personnel. Elle a, pour ce faire, choisi deux options bien distinctes :

  • L'octroi de facilités à ceux souhaitant acquérir ou faire construire leur propre maison (avances ou prêts à court ou long terme à des taux intéressants, cession de terrains hors ligne)
  • La prise en charge par elle-même de la construction d'immeubles et la création de cités.


Dans un premier temps, la Compagnie fait le choix de loger ses agents du mouvement dans les bâtiments des gares, une partie des agents de la voie dans les maisons de gardiennage des passages à niveau, et les dirigeants des dépôts de machines dans l'enceinte ou à proximité de ces dépôts.


Cette décision trouve ses limites dès 1879, lorsqu'est construit le dépôt de Laroche, en un point dépourvu de toute possibilité de logement pour les agents de toutes les autres catégories. C'est donc là qu'est construite la première cité. 23 maisons comprenant 112 logements sortent de terre. Leur nombre passe à 53 avec 213 logements en 1914.


Entre-temps, pour des raisons analogues, une autre cité voit le jour en 1886 à Veynes, avec l'aménagement de logements dans un bâtiment-caserne.


Mais c'est après la guerre, que se pose vraiment à une grande échelle la question du logement du personnel de la Compagnie, avec la création de nouveaux dépôts, de chantiers de triage, et l'augmentation considérable des effectifs (conséquence de la loi des huit heures et du développement du trafic). Enfin, la crise du logement qui sévit en France, rend encore plus difficile, pour le personnel de la Compagnie, la recherche d'un toit.


Si la Compagnie répond à ce besoin urgent en faisant installer des chalets en bois près de certains dépôts (Ambérieu, Les Laumes, Miramas, Portes lès Valence), elle fait aussi, dans le même temps, bâtir des maisons et même édifier des cités (Chalon-sur-Saône, Corbeil, La-Seyne-Tamaris-sur-Mer, le Teil, Montchanin, Saint-Jean-de-Maurienne, Saincaize, Gimouille...).


Mais le véritable essor a lieu à partir de 1924, avec un nouveau mode de financement, et l'affectation, par la Caisse de Retraite, d'une partie des sommes reçues de la Compagnie, au titre des dotations et revenus, à l'achat de terrains et la construction de maisons sur ceux-ci.


Les logements réalisés, vu l'ampleur du programme, ne peuvent être de type individuel. Sont donc choisis des types de maisons de un à deux étages (trois, voire quatre étages dans les villes en raison du coût élevé du terrain) regroupant quatre à six logements, agréables et confortables, avec toutes les commodités sanitaires, balcons et jardins.


Pour les cités nouvelles isolées, viennent ensuite s'y greffer, à l'initiative de la Compagnie qui en favorisera la création, les structures nécessaires à la vie sociale, à savoir des sociétés coopératives pour le ravitaillement, des organisations récréatives et même des écoles là où elles feront défaut à proximité.


Cette politique porte largement ses fruits en permettant la création de nouvelles cités et l'agrandissement de celles existantes.


  • Bilan au 1er janvier 1929 :
    • Cités définitives (39) : 2 919 logements avec 9 935 habitants.
    • Cités provisoires (avec chalets en bois) : 500 avec 1 335 habitants
    • Maisons isolées à deux logements au moins : 648 avec 2 126 habitants.
    • En y ajoutant les autres bâtiments de la Compagnie, y compris ceux des gares et des passages à niveau gardés, soit 10 394 logements avec 34 019 habitants, on arrive à un total général de 14 461 logements avec 47 415 habitants.


  • Bilan au 1er juillet 1934 :

L’ensemble des logements offerts dans les 90 cités se monte à 5 763 avec 20 138 habitants.


(Source Bulletins PLM Mai 1929 et juillet 1934)


Règlement-type en vigueur dans les cités

  • Usage des lieux

Les résidents ne peuvent loger que leur famille , ascendants et descendants, et leurs domestiques. Interdiction de sous-louer.

  • Entretien des logements

Ils sont soumis aux mêmes règles d'entretien que des locataires ordinaires.

  • Nettoyage des escaliers

Chaque Samedi, suivant un roulement établi par le Chef de district chargé de l'entretien de la Cité, un locataire de chaque niveau doit nettoyer son palier et la partie comprise entre son étage et celui au-dessous, ainsi qu'à tour de rôle, les escaliers menant aux greniers.

  • Précautions contre le gel

Quand la température est basse, obligation de fermer chaque soir, les robinets d'arrêt et de la distribution d'eau, dans les logements.

  • Filtres à pression

Dans les cités où ils existent , le remplacement des blocs filtrants doit être effectué uniquement par le garde de cité.

  • Fonctionnement des W.C.

Obligation pour maintenir en bon état de fonctionnement les chasses d'eau, de les actionner à chaque visite. Interdiction de jeter cendres, ordures ménagères etc. dans les W.C.

  • Réparations locatives

Elles sont à la charge des locataires et le Service de la Voie est seul chargé de faire toutes les réparations.

  • Ramonage des cheminées

A la charge des locataires, il est effectué au moins une fois par an par la Compagnie P.L.M.

  • Jardins

Ceux qui en ont la jouissance doivent les cultiver, les entretenir, et ne pas les sous-louer. Aucune construction n'y est autorisée sans l'accord du Chef de district chargé de l'entretien de la Cité.

  • Enlèvement des ordures ménagères

Il est effectué par le gardien ou sous-traité à une entreprise privée. Des caisses à immondices sont prévues pour y déposer les ordures aux jours et heures fixés par le règlement de la cité .

  • Précautions pour éviter le gaspillage d'eau et d'électricité

Ne pas laisser les robinets des lavoirs ouverts après leur utilisation. Eteindre la lumière des communs en entrant ou en sortant.

  • Mesures pour éviter ou combattre l'incendie.

Les consignes à cet effet sont affichées dans les couleurs des immeubles.

  • Interdiction de placer des dépôts divers contre les immeubles.

Ceci , pour éviter tout risque d'incendie.

  • Organisation de fêtes, réunions sur les terrains de la Compagnie

Elles doivent obtenir l'autorisation du Directeur Général, la demande lui étant transmise par le Chef de district responsable de l'entretien de la cité.

  • Installation d'appareils T.S.F.

Aucune installation n'est possible sans l'autorisation du Chef de district.

  • Affichage à l'intérieur des cités

Il est interdit

  • Réclamations

Toutes celles extérieures à l'entretien de la cité ( vacarmes nocturne, altercations etc...) doivent être traitées par les Chefs des Services locaux des agents concernés.

  • Observations générales

Il est rigoureusement interdit de laver les parquets qui doivent être cirés et encaustiqués, de fendre du bois sur les parquets et planchers, d'étendre du linge aux fenêtres ou sur les clôtures, de déposer dans les rues des ordures ménagères, d'élever ou d'abriter dans les immeubles des animaux ( volailles, lapins, chèvres etc... ) , de troubler par quelque acte que ce soit la tranquillité de ses voisins, le maintien du bon ordre dans les cités étant une des conditions indispensables pour assurer le repos des agents;


  • Source : Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée / Avis aux Agents habitant les cités ouvrières.

Liste des cités PLM

  • Mouchard

En 1929, création d'une cité ouvrière de quatre maisons dont trois comportent 6 logements pour Agents subalternes et une, quatre logements pour dirigeants.


  • Laroche-Migennes

En 1879 construction de 23 maisons comportant 112 logements. Cette cité est agrandie à diverses reprises et en 1914, elle comporte 53 maisons offrant 213 logements, puis 397 logements en 1929.


  • Veynes

En 1886, construction de 24 logements dans un bâtiment-caserne et en 1895 de 3 maisons de 4 logements chacune.


  • Chalon-sur-Saône


  • Corbeil


  • La Seyne-Tamaris-sur-Mer


  • Le Teil


  • Montchanin

144 logements en 1929


  • Saint-Jean-de-Maurienne


  • Saincaize


  • Gimouille


  • Saint-Germain-au-Mont-d'Or

En 1928 une cité de 7 maisons. En 1932, s'y ajoutent 4 nouvelles maisons de 26 logements (12 pour l'Exploitation, 8 pour le Matériel, 6 pour la Voie)


  • Ambérieu

En 1928 3 cités, 2 définitives « Traction » et « Avenue de la Gare » et une provisoire « Exploitation » offrant 107 logements. Extension en 1631 : 3 logements de 6 pièces, 17 logements de 5 pièces, 22 logements de 4 pièces, 5 logements de 3 pièces soit 47 logements répartis en 8 maisons.


  • Villeneuve-Saint-Georges

Commencée en 1918, une cité de 34 maisons offrant 136 logements pour agents subalternes et 11 chambres pour célibataires. En 1928, nouvelle cité de 10 maisons à 4 logements de 4 pièces pour agents subalternes, soit 40 logements . Immeuble spécial pour bains-douches comportant 28 chambres meublées pour célibataires. Extension en 1930 avec 4 maisons d'angle à 15 logements de 4 pièces pour Agents subalternes soit 60 logements (30 pour les Agents de l'Exploitation, 15 pour les Agents de la Traction, 15 pour les Agents de la Voie, tous avec WC, cave, grenier, électricité, gaz et eau potable sur l'évier) avec 2 lavoirs avec zone d'étendage.


  • Paray-le-Monial


  • Badan

198 logements en 1929


  • La Buisserate près Grenoble


  • Les Laumes-Alesia

191 logements. Une première extension de 1926 à 1928 de 11 maisons de 6 logements dont 1 pour les Agents dirigeants. Fin 1928, les cités définitives et provisoires comportent 257 logements. En prévision du remplacement des chalets de la cité provisoire, en 1932 deuxième extension avec 10 logements de plus, comportant 57 logements (1 maison avec 3 logements de 6 pièces pour Agents supérieurs, 1 maison avec 6 logements de 5 pièces pour Agents dirigeants, 8 maisons avec 6 logements de 4 pièces pour Agents subalternes).


  • Miramas

246 logements en 1929


  • Modane

Cité de 65 logements. Extension en 1933 avec 2 nouvelles maisons d'angle comportant chacune 12 logements de 4 pièces pour Agents subalternes, avec électricité, cave, grenier, lavage, zone d'étendage.


  • Paray-Le-Monial

204 logements en 1929


  • Portes

Après guerre, 102 logements dont une cité provisoire de 60 chalets, comportant chacun un logement de 4 pièces, et une cité définitive de 7 maisons avec 6 logements de 4 pièces soit 42 logements. En 1930 ajout d'une « cité Ouest » de 9 maisons de 6 logements chacune, l'une pour les Agents dirigeants, l'autre pour les Agents subalternes.


  • Saint-Germain-des-Fossés

Cité agrandie en 1931, 20 maisons de 98 logements dont 12 maisons de 4 logements de 4 pièces, 2 maisons de 6 logements (3 de 5, et 3 de 3), 1 maison de 4 logements de 3 pièces, 1 maison double de 8 logements de 3 pièces, 1 maison double de 12 logements de 3 pièces, 1 maison de 6 logements de 4 pièces, 1 maison de 4 logements (2 de 5 et de 2 de 3), 1 maison de 4 logements de 5 pièces.


  • Vénissieux

Cité du dépôt, surtout habitée par les Agents de la Traction : 207 logements en 1929


  • Saint-Priest

Cité du Triage : 12 maisons comprenant 68 logements en 1930 Maisons à deux étages, logement avec cuisine, trois chambres indépendantes, WC En 1932, 4 nouvelles maisons sont construites de 32 logements (12 pour l'Exploitation, 10 pour chacun des deux autres Services)


  • Breil

Cité avenue de la Gare: 2 logements pour Agents supérieurs, 3 logements pour Agents dirigeants et 5 logements pour Agents subalternes en 1930. Cité Burdanche : 10 maisons pour Agents subalternes en 1930.


  • Clermont-Ferrand

Cité du dépôt et Cité du triage des Gravanches


  • Dôle


  • Port-de-Bouc


  • Saint-Etienne

Cité de Saint-Etienne Pont de l'Ane : 9 maisons dont 1 à 6 logements pour Agents dirigeants et 8 pour Agents subalternes à 6 logements en 1929. Cité de Saint-Etienne-Châteaucreux


  • Culoz

En 1929, 6 maisons de 36 logements de 4 pièces et t6 logements de 5 pièces, électricité, cave, grenier, lavage, zone d'étendage.


  • Nice-Saint-Roch

En 1930, 7 maisons dont 1 à 2 logements pour Agents dirigeants, 5 à 10 logements et 1 à 8 logements pour Agents subalternes.


  • Vichy


  • Carnoules


  • Chamonix-Mont-Blanc


  • La Blancarde


  • Melun

En 1932, une cité de 64 logements (la moitié pour l'Exploitation et un quart pour chacun des deux autres services)


  • Golfe-Juan-Vallauris

En 1931 construction de 2 maisons d'angle accolées, soit 24 logements de 4 pièces pour agents subalternes (18 pour le Service de l'Exploitation et 6 de la Voie)


  • Lyon-La-Croix-Rousse

Ouverte en 1932, elle se compose de 3 maisons avec 24 logements (1 maison de 4 logements à 5 pièces pour Agents dirigeants, 2 maisons à 10 logements de 4 pièces pour Agents subalternes) pourvus de WC, cave et grenier, eau potable sur évier, gaz et électricité, 2 lavoirs et étendages.


  • Nevers

En 1932, création d'une cité pour les Agents du Service de la Traction de 4 maisons avec 27 logements, rue de l'Aiguillon (1 maison à 3 logements avec 6 pièces pour Agents supérieurs, 2 maisons à 8 logements de 5 pièces pour Agents dirigeants, 1 maison à 8 logements de 4 pièces pour Agents subalternes)


  • Cannes-La-Bocca

En 1932 nouvelle cité de 95 logements pour Agents subalternes (5 maisons à 10 logements, 3 maisons d'angle à 15 logements de 3, 4 ou 5 pièces avec commodités) et groupe de lavoirs.


  • Pont-de-Dore

En 1922 construction d'une maison (6 logements de 4 pièces pour agents subalternes), ajout de 4 autres en 1932, soit 5 maisons de 40 logements (2 maisons d'angle de 12 logements de 4 pièces pour Agents subalternes, 1 maison à 8 logements de 4 pièces pour Agents subalternes, une maison spéciale à 1 étage, à 2 logements de 5 pièces pour Agents dirigeants, 20 pour l'Exploitation, 16 pour la Traction, 4 pour la Voie)


  • Chambéry

En 1932, 8 maisons de 84 logements, dont 24 pour Agents dirigeants (35 pour l'exploitation, 34 pour la Traction, 15 pour la Voie) avec électricité, gaz, eau potable sur l'évier, lavoirs couverts avec étendages).


  • Alès

En 1931 une cité de 3 maisons de 28 logements (16 pour le Service de l'Exploitation, 7 pour la Traction, 3 pour la Voie et 2 disponibles


  • Saint-Gervais-les-Bains-le-Fayet

En 1933, ouverture d'une cité de 6 maisons comportant 59 logements, l'une affectée aux « saisonniers » (logements de 2 pièces et un de 4 pour le Garde de la cité) avec eau, électricité, WC, cave et grenier, et des lavoirs avec zone d'étendage.


  • Annemasse

Ouverture en 1933 d'une cité de 4 maisons d'angle et 2 maisons rectangulaires avec 64 logements pour Agents subalternes, avec eau, électricité, gaz, WC, cave et grenier, et des lavoirs avec zone d'étendage.


  • Avignon

Création de la cité de Fontcouverte : 9 maisons avec 84 logements, soit 2 maisons de 6 logements chacune pour Agents dirigeants (5 pièces), 4 maisons d'angle à 12 logements chacune pour Agents subalternes (4 pièces ), 3 maisons à 8 logements chacune pour Agents subalternes (4 pièces), avec eau, gaz, électricité, WC , cave, grenier, 3 lavoirs couverts et fermés.


  • Arles

Terminée en 1934, elle comprend 5 maisons dont 4 d'angle et une de type courant, soit 56 logements à 5 ou 4 pièces, avec WC, cave, grenier, dont 7 pour le Servie Exploitation, 44 pour le Matériel, 3 pour la Voie, avec eau, gaz ,électricité, lavoirs couverts et fermés et zones d'étendage.


  • Nice

La cité de Nice-Riquier offre 36 logements


Sources

  • Bulletin PLM Janvier 1929
  • Bulletin PLM Mai 1929
  • Bulletin PLM Novembre 1929
  • Bulletin PLM Mars 1930
  • Bulletin PLM Juillet 1930
  • Bulletin PLM Septembre 1930
  • Bulletin PLM Janvier 1931
  • Bulletin PLM Juillet 1931
  • Bulletin PLM Janvier 1932
  • Bulletin PLM Mars 1932
  • Bulletin PLM Mai 1932
  • Bulletin PLM Juillet 1932
  • Bulletin PLM Novembre 1932
  • Bulletin PLM Mars 1933
  • Bulletin PLM Juillet 1933
  • Bulletin PLM Juillet 1934
  • Bulletin PLM Novembre 1934
  • Bulletin PLM Juillet 1935