Potence traversant 1 voie, type 1891

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Généralités

Diagrammes et plans

Photos et cartes postales

Fiche

Cette potence se compose :

  • d’un tronçon vertical muni d’un patin de fondation et de ferrures et poulies pour les transmissions par fils.
  • d’un tronçon horizontal assemblé par boulons avec le précédent. Ce tronçon est équilibré par des contrepoids en fonte placés à l’extrémité du petit bras et maintenus par un grand boulon. Il est muni, d’autre part, des dispositifs ci-après destinés à la pose d’une plaque de signal à l’extrémité du grand bras (première plaque) :
    • un écran pour feu arrière, avec bielle de commande reliant l’écran à la plaque,
    • une crapaudine pour la suspension de la plaque,
    • les poulies et galets pour transmissions de manoeuvre et de rappel. Le tronçon horizontal porte également une cornière pour la pose éventuelle d’une deuxième plaque, sur le petit bras.
  • d’un chariot porte-lanterne, roulant sur 2 cornières horizontales. Ce chariot peut s’adapter aux différents types de lanternes.
  • d’une échelle orientée de manière qu’un observateur la regardant, ait à sa droite le grand bras de la potence.


La potence peut porter plusieurs plaques ou ailes de signaux, à droite ou à gauche. Au-dessus de l’échelle, les croisillons ont été supprimés sur une face pour permettre le passage de l’agent d’entretien. Celui-ci peut amener le chariot à lui au moyen d’une chaîne.


Lorsque la potence supporte des signaux éclairés électriquement, elle est munie d’un garde-corps et d’un platelage.


La potence est généralement scellée dans un bloc de maçonnerie, mais il n’y a pas de règle absolue à cet égard. Le mode de fixation dépend de la nature du terrain et du nombre de signaux supportés.