Procès verbaux des séances du Conseil d’administration de la compagnie du Paris-Lyon, pour l'année 1853

6 janvier 1853, 49ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06655)

• Démission de Mr Kennard, nomination de Mr Poisat au poste d’administrateur de la Compagnie.
• Fusion des trois compagnies Orléans, Paris à Lyon, Paris à la Méditerranée : Le gouvernement par un article inséré dans le Moniteur, n’autorise pas la fusion.
• Mâcon : transformation en rue droite de 12 m de longueur, d’un chemin étroit et tortueux, dans le prolongement de la rue Saint-Brice qui longe l’emplacement de la gare de Mâcon. La Compagnie prend en charge l’acquisition des terrains (20 000 fr) et la ville la construction. Cela permettra l’agrandissement notable de la gare.
• Passage à Niveau de Crèches : sur proposition de l’agent voyer du département de Saône te Loire, le chemin de grande communication qui passe par le PN sera, moyennant une indemnité de 12 000 fr, sera relié au chemin qui passe sous la voie, dans la même localité.
• Affichage dans les gares : traité avec Mr Levesque pour la location de 4 cadres complets de 1ère et 2ème classes pour une durée de 3, 6 ou 9 années. La location rapportera 7 520 fr par an à la compagnie.
• Chagny : traité passé avec Mr Dupuis pour un service omnibus entre la gare de Chagny et Nolay (13 km, 0,80 fr du km et subvention annuelle de 1 800fr). Traité avec Mr Dupuis pour l’échange des voyageurs de la Messagerie entre Chagny et le Creusot (aucune subvention).

13 janvier 1853, 50ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06658)

• Tonnerre à Chalon : présentation des projets complets (adoptés le 18 octobre précédent) des bâtiments à construire pour l’achèvement des gares du tronçon. Les travaux des gares de Corgoloin et de Fontaine sont ajournés.
• Dijon : les aménagements de la gare et du buffet approuvés récemment sont évalués à 520 000 fr.

20 janvier 1853, 51ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06661)

• Chalon à Mâcon : les conditions atmosphériques, pluies suivies de crues de la Saône, ont empêché de terminer les travaux au 31 décembre comme prévu dans le cahier des charges.
• Modification des voitures de 1ère classe.
• Retard des trains : au mois de Novembre, 94 retards pour 480 trains expédiés à moins de 200 km et 70 retards pour 240 trains expédiés à plus de 200 km.
• Retard des trains : au mois de Décembre, 73 retards pour 493 trains expédiés à moins de 200 km et 55 retards pour 248 trains expédiés à plus de 200 km.

3 Février 1853, 52ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06664)

• Mâcon : résultat des expropriations, 32 propriétaires demandaient 563 084 fr, la Compagnie offrait 209 695 fr, le jury a tranché à 260 455 fr.
• Souterrain de Saint-Rambert : accident dans les travaux, éboulement sur 10 m de hauteur et quelques mètres de longueur. Cet accident n’est pas le seul, les eaux de source qui alimentent le village de Saint-Rambert ont été détournés de leur cours naturel. Des réclamations sont à craindre.
• Viaduc de Mée (près de Melun) : suite à de grandes pluies, un tassement s’est produit dans le terrain qui porte le remblai de la voie aux abords du viaduc. Le remblai et la voie ont été rapidement réparés.
• Vaise : Nouveau marché passé avec Mr Castor pour l’acheminement des remblais de la gare de Vaise. 400 000 m3 doivent être obtenus par de nouveaux dragages de la Saône (600 000 fr).
• Vaise : acquisition d’un nouveau terrain de 1 500 à 1 600 m2 pour y placer les plaques tournantes placées à une des extrémités de la gare.
• Vaise à Saint-Irénée : Crédit de 300 000 fr pour commencer les acquisitions de terrains à faire entre Vaise et le souterrain de Saint-Irénée. (1 750 m et 5 fr le m2).
• Joigny, Tonnerre, Aisy, Montbard, Dijon, Chagny, Chalon : un pont à bascule sera placé dans la gare (10 100 fr le pont posé).
• Ressorts de suspension, de choc et de traction : commande de ressorts en acier fondu et en rouleaux soudés (117 395 fr) qui doivent entrer dans la construction de 414 voitures ou wagons à 4 ou 6 roues déjà commandés.
• Meursault : deux traités passés avec Mr Chelle et Mr Boillot pour les services d’omnibus, de factage et de camionnage entre la gare et la ville. Un subvention annuelle de 1 500 fr concerne uniquement le service d’omnibus.

17 Février 1853, 53ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06667)

• Traversée de Lyon : Le Ministre des travaux publics approuve le tracé. Les plans sont déposés à la préfecture du Rhône conformément à la loi du 3 mai 1841.
• Vaise à Perrache : Les ouvrages d’art à exécuter comprennent deux ponts avec poutres en tôle pour la traversée des routes impériales n° 6 et 7 et un pont en pierre à 4 arches pour la traversée de la Saône. Soumission des projets aux autorités.
• Perrache : projet de traité à passer avec la ville de Lyon pour l’acquisition des terrains nécessaires aux travaux de construction dans la presqu’ile. Ces terrains d’une superficie de 62 898 m2, à 20 fr le m2 représentent une valeur de 1 257 960 fr. De plus la Compagnie doit rembourser 250 000 fr pour la construction des bâtiments de l’entrepôt qui rentrent dans les dépendances du chemin de fer.
• Chalon à Collonges : nouveau crédit de 1 000 000 de fr qui porte à 5 000 000 fr les dépenses sur cette partie de ligne.
• Paris, Montereau, Dijon : établissement de trottoirs destinés à faciliter le chargement du coke sur les tenders des machines. (22 000 fr).
• Cession de 6 machines : cession pour (4 500 fr à 5 000 fr) chacune des six machines à vapeur qui ont servi aux travaux du souterrain de Blaisy à Mrs Debos et Manginy, entrepreneurs du souterrain de Saint-Irénée.
• Villefranche-sur-Saône : La position de la gare a été déterminée par décision ministérielle au sud de la ville. Des habitants présentent une pétition pour que la gare soit placée au nord. Le gouvernement ordonne une enquête.
• Freins : commande de 75 freins pour le matériel roulant en construction pour moitié à Mrs Kaulek et Mignon et pour moitié à Mr Fuselier. (1,95 fr du kg)
• Equerres en fer forgé pour relier les rebords de 300 wagons (50 fr par wagon).
• Dijon : travaux de raccordement de la gare au canal de Bourgogne sont à peu près terminés, les opérations peuvent commencer.
• Chagny : travaux de raccordement de la gare au canal de Bourgogne sont terminés, les opérations peuvent commencer.

3 mars 1853, 54ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06671)

• Jury de Villefranche : les 22 propriétaires expropriés demandaient 219 765 francs alors que la Compagnie offrait 85 409 francs. Le jury a tranché à 108 527 francs.
• Acquisition de terrains à Vaise et à Perrache : accord amiable avec la presque totalité des propriétaires dans la partie de la section de Vaise à Perrache comprise entre l’ancienne route du Bourbonnais et le souterrain de Saint-Irénée. (6 bâtiments (70 000 fr) et 4,88 hectares à 3,90 fr le m2). Il reste encore 1,20 hectares à acheter dans cette zone et les terrains sur les 750 m entre la gare de Vaise et l’ancienne route du Bourbonnais.
• Poste de central de télégraphe électrique : à Paris, au sein du ministère de l’intérieur, pour la transmission des dépêches des compagnies de chemin de fer (arrêté du 18 février 1853). Arrêté du 19 février du Ministre de l’intérieur concède au PL l’autorisation de faire usage de ce poste.

17 mars 1853, 55ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06674)

• Gares de Tonnerre à Chalon : adjudication des travaux à exécuter divisée en 2 parties : l’une comprenant 6 entreprises spéciales pour les stations entre Tonnerre et Dijon (757 000 fr) et une générale pour les stations entre Dijon et Chalon (285 400 fr), compris 520 000 fr pour l’aménagement de la gare et du buffet de Dijon. Les travaux de la gare voyageurs de Corgoloin et de la gare marchandises de Fontaine sont ajournés.
• Perrache :
  • Acquisition de 5 grandes maisons (376 100 fr) situées sur l’emplacement de la gare dans la presqu’ile.
  • Terrains d’une superficie de 9 814 m2 situés à l’angle des cours Napoléon et Charlemagne. Le propriétaire réclame 300 000 fr pour les bâtiments et 100 fr du m2. La compagnie propose 50 fr du m2 et 200 000 fr pour les bâtiments.
• Vaise et Perrache :
  • Suspension des travaux sur demande du Génis Militaire et ordre du Ministre des Travaux publics jusqu’à l’adoption du projet de la compagnie par le comité des fortifications et par la commission mixte.
  • Cession à Mrs Debos et Mangini de machines à draguer commandées par l’Etat (58 272 fr) pour les travaux au prix total de 45 000 fr en raison de l’ancienneté des modèles.
• Bercy : Acquisition de la propriété Deschamps (65 000 fr) pour l’agrandissement de la gare.
• Dijon : au moment où vont commencer les travaux de la gare, Mr Jullien estime qu’il faudrait réserver la possibilité d’établir une 4ème voie lorsque le chemin de Dijon à Besançon sera livré au public. Le directeur propose d’élargir de 6 m la couverture de la gare ce qui permettra d’établir plus tard une 4ème voie avec trottoir spécial d’embarquement et de débarquement pour les trains de Dijon à Besançon (4 000 fr).
• Villefranche : enquête spéciale ordonnée par le Ministre des travaux publics pour déterminer l’emplacement de la gare. Mr Jullien espère que rien ne sera changé à la proposition déjà approuvée par les ingénieurs de l’Etat et arrêtée par la compagnie.
• Montereau : location de cette gare à la compagnie de Montereau à Troyes pour 15 000 fr par an.
• Retard des trains pour le mois de janvier :
  • 93 retards sur 495 trains expédiés à moins de 200 km
  • 54 retards sur 248 trains expédiés à plus de 200 km

31 mars 1853, 56ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06679)

• Lyon : le jury d’expropriation du 9 mars a tranché entre les demandes de 14 propriétaires (519 905 fr et les offres de la compagnie (120 571 fr) à 221 350 fr.
• Bercy : pour activer l’exécution des remblais qui sont à peu près complètement arrêtés, 40 fr de prime par tombereau est allouée aux voituriers, cz qui représente 12 000 fr pour les 30 000 m3 concernés.
• Mei près de Melun : consolidation du remblai de la voie suite à l’accident du mois de janvier 1853.

16 avril 1853, 58ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06685)

• Discussions des conditions faites par le gouvernement, qui demande une réponse sous 24 heures, de la concession de Lyon à Genève avec embranchement de Macon à Ambérieu, des lignes de Chaumont à Troyes, de Besançon à Mulhouse et du rachat éventuel de Montereau à Troyes et de Dijon à Besançon. Selon les estimations de la compagnie le cout serait de 166 millions donnant, à 5%, un revenu de 8 300 000 fr pour un produit probable de 675 000 fr soit une perte sans compensations sous forme de concessions de certains canaux ou autres lignes pouvant préserver le trafic de Lyon

17 avril 1853, 59ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06691)

• Après longues discussions, le président indique qu’il cherchera à obtenir des garanties réelles et des compensations équitables du gouvernement.

19 avril 1853, 60ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06694)

• Lors d’une rencontre avec le président de la compagnie, le ministre des travaux publics l’a invité à faire des propositions écrites…
• Le conseil est divisé sur les termes de la lettre au ministre et le président refuse d’user de sa voix prépondérante. Une solution moins ambitieuse est retenue : La question de la concession de Lyon à Genève est laissée de côté (elle est considérée comme déjà concédée par le ministre), par contre la compagnie s’engage à faire la grande ligne de Nevers à Mulhouse et les embranchements de Villefranche à Tarare et d’Auxerre à Laroche, à la condition que le chemin de Fontainebleau à Nevers lui soit également concédé.

25 avril 1853, 61ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06698)

• Exposé de la situation de la compagnie vis-à-vis des autres compagnies :
  • La compagnie de Strasbourg cherche à constituer un réseau de manière à enlever à la compagnie de Lyon une partie du territoire sur lequel elle avait pu compter. On parle d’une ligne directe sur Mulhouse, ligne qui partirait de la ligne de Strasbourg dans les environs de Lagny, absorberait la compagnie de Montereau à Troyes, emprunterait en se fusionnant avec la compagnie de Saint-Dizier à Gray, le chemin actuellement en construction de Chaumont à Champlitte et se dirigerait ensuite sur Mulhouse par Vesoul et Belfort.
  • La compagnie du Centre peut porter atteinte au trafic de Lyon en se prêtant à diverses combinaisons de Paris sur Nevers, de Nevers sur Macon.
  • La compagnie d’Orléans proteste de ses bonnes intentions et propose de s’entendre sur le trafic de Lyon et des points situés au-delà.

2 mai 1853, 62ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06702)

• Ateliers de Paris : agrandissement des ateliers de réparation et du dépôt des machines (321 206 fr). Création d’un atelier de peinture (100 000 fr en plus des 40 000 fr déjà alloués)).
• Gare de Dijon : création d’un nouveau dépôt de 20 machines en gare, construction d’une remise de 6 machines et achat d’outils pour l’atelier (294 000 fr). Achat de machines outils pour les ateliers (173 500 fr).
• Modification des voitures de 1ère classe commandées par Mr Getting (RCA 20 janvier) : L’estimation du coût de modification faite par Mr Getting de 1 997 fr par voiture a été ramenée à 1 500 fr par Mr Leconte, ingénieur en chef du Matériel et de la Traction.
• Wagons à bestiaux : construction de 300 wagons sur les châssis commandés précédemment. 150 wagons seraient construits par Mr Frossard de Lyon (1 200 fr la caisse), 150 wagons seraient construits par les Ateliers de la compagnie à Paris (1 000 fr la caisse).
• Messageries Nationales : accord pour établir un nouveau service sur Trucks de Paris à Chalon vers Genève. Par contre, un nouveau service sur Trucks de Paris à Chalon vers Turin est refusé car pouvant donner par la suite le droit de circulation jusqu’à Vaise.
• Chemin de Ceinture : le Ministre des Finances invite la compagnie Paris Lyon à verser 666 666 fr représentant les deux tiers de la somme qu’elle doit payer pour le chemin de fer de Ceinture, conformément à l’article 5 du cahier des charges.

12 mai 1853, 63ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06706)

• Projet de traité avec la ville de Lyon pour la gare de Perrache : la commission municipale trouve le projet trop en faveur de la compagnie pour les principales raisons suivantes :
  • Le prix de 20 fr le m2 retenu par le conseil municipal du 11 mai 1851 ne s’appliquerait qu’aux terrains de la gare elle-même et pas aux terrains cédés en dehors de cette gare, pour le raccordement avec le chemin de Saint-Etienne,
  • Remboursement à la ville des remblais effectués sur les terrains de l’entrepôt des liquides (90 000 fr),
  • Conservation des rues Gélibert et Smith sous la gare au moyen de deux ponts de 12 m de largeur chacun et de 100 à 120 m de long (6 à 700 000 fr),
  • Refus de donner une zone de 10 m de largeur qui doit être prise sur le cours Napoléon,
  • Demande de la construction d’une gare monumentale.
• Mr Jullien fait alors des contre propositions :
  • Terrains derrière le quai Fulchiron : le prix de 20 fr le m2 est justifié. Si pas d’accord, le prix sera fixé par le Jury,
  • Raccordement avec le chemin de Saint-Etienne : si le prix de 20 fr le m2 n’est pas retenu par la commission, comme elle en a le droit, la Compagnie retire sa demande et laisse l’achat à plus tard. Les terrains seront alors achetés à l’amiable ou par la voie du Jury, par la ou les compagnies qui seront chargées du raccordement,
  • Remblais effectués sur les terrains de l’entrepôt des liquides : le prix de 20 fr le m2 concerne des terrains déjà remblayés (cours Napoléon) donc la compagnie serait fondée à déduire des 20 fr le coût du remblai…
  • Conservation des rues Gélibert et Smith sous la gare : partout où l’on a dû construire de grandes gares (Paris, Bercy..) les rues sur les sols des gares ont été supprimées. A Lyon, une exception a été faite pour le cours Charlemagne en raison de son importance primordiale de cette voie de communication. La compagnie s’en remet avec confiance à la décision du gouvernement,
  • Zone de 10 m de largeur qui doit être prise sur le cours Napoléon : la compagnie renonce à cette zone qui n’avait été demandée que pour adoucir les rampes d’accès.
  • Construction d’une gare monumentale : la compagnie refuse de soumettre les travaux de la compagnie au contrôle de la Ville de Lyon.
• Le Préfet tranche en faveur du projet initial avec une seule modification : la compagnie achètera en plus à la ville de Lyon, pour 20 fr le m2, les terrains sans emploi (20 000 m2) le long de la rue dite du chemin de fer, entre les terrains appartenant à la compagnie de Lyon à Saint-Etienne et ceux appartenant à la compagnie de Paris à Lyon. La rue, si elle est reconnue inutile, pourra être supprimée.
• Jury de Mâcon : le jugement, concernant un seul propriétaire, a été cassé par la cour de cassation pour vice de forme, une nouveau Jury devra se réunir.
• Jury de Chalon : tenu le 11 avril, il a tranché à 61 653 fr alors que les 24 propriétaires réclamaient 82 308 fr et que la compagnie offrait 35 004 fr.
• Jury de Mâcon : tenu le 25 avril, il a tranché à 35 170 fr alors que les 16 propriétaires réclamaient 75 399 fr et que la compagnie offrait 20 819 fr.

26 mai 1853, 64ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06715)

• Chalon à Collonges : ouverture d’un nouveau crédit de 1 million de francs portant à 6 millions les crédits ouverts pour cette portion de ligne pour l’acquisition de terrains.
• Chalon à Lyon : projet pour le ballastage de la voie. 13 ateliers seront organisés :
  • Les trois principaux comprenant les sablières de Belleville, de Pontaneveau et des abords de Chalon, seront desservis par des locomotives. Ils forment un parcours total de 67 km. L’exploitation de ces trois sablières sera confiée à un entrepreneur spécial.
  • Les dix autres ateliers comprenant des sablières de peu d’importance seront desservis à l’aide de chevaux et de wagons de terrassement. Ils forment un parcours total de 60 km. L’exploitation de ces trois sablières sera confiée à entrepreneurs ou tacherons locaux et qui disposent du matériel nécessaire.
• Retard des trains pour le mois de mars :
  • 56 retards sur 495 trains expédiés à moins de 200 km
  • 39 retards sur 240 trains expédiés à plus de 200 km
• Retard des trains pour le mois d’avril :
  • 34 retards sur 486 trains expédiés à moins de 200 km
  • 25 retards sur 240 trains expédiés à plus de 200 km

30 mai 1853, 65ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06719)

• Rapport sur l’évolution des discussions avec ou au sujet des compagnies d’Orléans, de Strasbourg et de Dijon à Nancy.

9 juin 1853, 66ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06722)

• Laroche à Auxerre : projet d’embranchement de 20 km : d’une exécution peu coûteuse, il a déjà été évoqué avec le gouvernement qui verrait avec plaisir que le PL se charge de cette ligne plutôt que les quelques petites compagnies qui en ont fait la demande. Le conseil décide qu’une demande de concession sera déposée.
• Dôle à Chalon : intéresse le PL par son importance pour le trafic de l’Est au Midi et pour la concurrence redoutable que son utilisation par une autre compagnie représenterait (Chemin de Gray à Auxonne, de Dôle à Chalon et à la Saône, Lons-le-Saunier à Bourg et Ambérieu à Lyon. Le conseil décide qu’une demande de concession sera déposée.
• Perrache : passation d’un traité avec la ville de Lyon pour l’acquisition des terrains nécessaires à l’établissement de la gare. La ville cède 45 551 m2 de terrains au prix de 20 fr le m2. La compagnie doit en plus rembourser les bâtiments de l’entrepôt des liquides estimé à 250 000 fr.
• Raccordement du Paris Lyon avec le Lyon Saint-Etienne : passation d’un traité avec la ville de Lyon pour l’acquisition des terrains nécessaires à l’établissement de la gare. La ville cède 32 980 m2 de terrains au prix de 20 fr le m2.
• Mâcon : le jury d’expropriation de Mâcon réuni le 23 mai tranche à 58 670 fr l’acquisition des terrains alors que les 11 propriétaires demandaient 121 200 fr et que la compagnie offrait 43 237 fr.

7 juillet 1853, 67ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06726)

• Chalon à Lyon : voyage d’inspection des administrateurs. Suites aux pluies presque continuelles et aux inondations de la Saône et de ses affluents, les travaux ont pris du retard. Une prime de 500 000 fr est accordée aux entrepreneurs s’ils terminent les travaux dans les temps.
• Vaise : fourniture des poutres en tôle des 2 ponts métalliques à établir pour le passage du chemin de fer au-dessus des routes impériales de Paris à Lyon par la Bourgogne et de Paris à Lyon par le Bourbonnais adjugée à Mr Schneider pour la somme de 195 000 fr.
• Vaise : approbation par le conseil des plans détaillés des gares de marchandises et de voyageurs, du dépôt machines et du petit atelier. Les dispositions de la gare voyageurs est analogue à celle de Paris, sauf les quais de départ et d’arrivés établis du même côté par manque d’espace. La surface totale de la gare et de toutes ses dépendances est de 12 530 m2, soit environ les 3/5ème de celle de Paris.
• Chalon à Vaise : plusieurs marchés sont passés ballastage et pose de la voie avec des entreprises déjà chargées de la construction de la ligne (mais il restera 67 km à faire) :
  • Entreprise Langlois et Lavaurs : 36,300 km de voie et 193 000 m3 de ballast à 2,55 fr le m3 pour un coût total de 1 005 000 fr,
  • Entreprise Aubry : 9,900 km de voie et 48 000 m3 de ballast à 1,65 fr le m3 pour un coût total de 150 000 fr,
  • Entreprise Castor : 13,050 km de voie et 161 000 m3 de ballast à 2,22 fr le m3 pour un coût total de 440 000 fr,
• Acquisition de matériel : en prévision de l’ouverture complète de la ligne de Paris à Lyon, Mr Jullien propose :
  • Locomotives : porter à 200 leur nombre en commandant 33 nouvelles locomotives :
    • 6 machines Crampton commandées à Mr Cail : 63 000 fr par machine, 16 600 par tender, plus l’outillage et les pièces de rechange nécessaires, la prime de 2 500 fr à l’inventeur soit au total 511 500 fr,
    • 15 machines à voyageurs type 111 à roues indépendantes commandées à Mr Cail, tenders commandés pour moitié à Mr Farcot et Mr Gouin : 57 000 fr par machine, 15 000 fr par tender, plus l’outillage et les pièces de rechange nécessaires, pour un total de 1 122 750 fr,
    • 12 machines à marchandises type 030 commandées pour moitié à Mr Cail et Mr Schneider, tenders commandés pour moitié à Mr Farcot et Mr Gouin : 57 000 fr par machine, 15 000 par tender, plus l’outillage et les pièces de rechange nécessaires pour un total de 898 000 fr
  • Wagons à marchandises : 350 wagons répartis de la façon suivante :
    • 300 wagons répartis entre Mrs Frossart de Lyon, Guyot et Jamin de Paris et Renouard de Bussières de Graffenstadt pour 2 650 fr pièce soit un total de 795 000 fr,
    • 50 wagons spéciaux pour le transport des pierres de taille par Mrs Guyot et Jamin de Paris pour 1 700 fr l’un soit au total 85 000 fr.
  • Diverses fournitures relatives aux 350 wagons :
    • 50 freins pour un total de 30 000 fr,
    • 800 essieux et leurs roues pour 75 fr le kg soit un total de 403 000 fr,
    • 1 600 boîtes à graisse pour 30 fr l’une soit un total de 48 000 fr,
    • 160 ressorts de suspension pour 50,40 fr l’un soit un total de 80 640 fr.
  • Pièces de rechanges pour les 42 locomotives commandées l’année précédente pour 114 594 fr,
  • Machine outils et objets divers nécessaires aux ateliers et dépôts de machines sur la section de Chalon à Lyon pour 219 100 fr.

25 juillet 1853, 68ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06731)

• Traverses : retard dans la fourniture des traverses par Mrs Maigre et Lombard. Pour éviter les conséquences de ce retard sur l’avancement de la ligne, la compagnie fait jouer l’article 8 de son cahier des charges qui permet dans ce cas de s’adresser à un autre fournisseur pour compléter les livraisons, en laissant les frais éventuels à la charge de Mrs Maigre et Lombard.
• Perrache : acquisition de la propriété Grept située à l’angle des rues d’Alger et de Blanchet (297 m2 pour 90 200 fr.
• Collonges à Vaise : en sus des 700 000 fr déjà alloués pour l’achat de terrains, Me Jullien demande 300 000 fr supplémentaires pour 4 propriétaires qui souhaitent vendre la totalité de leur propriété.
• Vaise : acquisition d’un terrain de 1 500 à 1 600 m2 situé à l’extrémité sud de la gare de Vaise.
• Acquisition d’un terrain en bord de Saône pour l’établissement d’une maison, d’un puits, de l’installation d’une machine à vapeur pour la prise d’eau pour 15 000 fr.
• Chalon à Lyon : estimation des coûts de la construction des bâtiments nécessaires à l’exploitation divisée en trois catégories :
  • Bâtiments des prises d’eau, des dépôts et ateliers de machines qui doivent être impérativement terminés avant l’ouverture de la ligne : 420 000 fr,
  • Trottoirs des gares de voyageurs, cabinets d’aisance et maisons de gardes : 600 000 fr,
    • 14 gares de voyageurs et de marchandises de différentes classes, dont une exceptionnelle à Macon 500 000 fr, une exceptionnelle à Chalon avec dépôt de machines (665 000 fr) pour 1 420 000 fr.
    • En tenant compte d’une somme de 459 320 fr à valoir pour des fondations exceptionnelles, des remises de voitures, quais à bestiaux, pavages et appareils divers, le total des dépenses s’élève à 2 900 000 fr.
• Gare de Vaise :
  • Gare des voyageurs : 1 200 000 fr,
  • Gare des marchandises : 700 000 fr,
  • Ateliers de réparations, remises et dépôts de machines, bâtiment de la prise d’eau, double réservoir : 600 000 fr,
  • Pavage des cours : 100 000 fr,
  • Eclairage au gaz : 70 000 fr,
  • Escaliers extérieurs et murs de soutènement à l’entré et à la sortie de la gare : 100 000 fr,
• Vaise : construction de murs de clôture et de soutènement pour entourer la gare sur une longueur de 1 750 m pour 185 000 fr.
• Villefranche : le conseil général des Ponts et Chaussées donne son accord pour l’emplacement de la gare.
• Tonnerre à Lyon : acquisition de 27 grandes horloges, 22 régulateurs, 2 grandes horloges spéciales pour Dijon et Vaise auprès de Mr Paul Garnier pour 43 000 fr.
• Acquisition de 30 signaux fixes pour 20 000 fr.
• Trains de plaisir :
  • Un train à moitié prix le dimanche 7 août au départ de Paris à l’occasion de la fête musicale de la ville de Sens,
  • Un train au quart de tarif entre Troyes et Paris le Lundi 15 août, jour de l’assomption,
  • Un train à moitié prix entre Tonnerre et Paris le Lundi 15 août, jour de l’assomption.

11 août 1853, 69ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06738)

• • Laroche à Auxerre : approbation de la Convention pour la concession de cet embranchement.

18 août 1853, 70ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06738)

• Compagnie de Dijon à Besançon : l’article 68 du cahier des charges du PL impose de faire éventuellement la traction de cette ligne. La compagnie de Dijon à Besançon indique dans un courrier décide de faire construire des locomotives et entend ne pas vouloir user de la faculté d’emprunter le matériel de la compagnie d Lyon.
• Perrache : acquisition de la propriété Vindry de 9 840 m2 pour 600 000 fr pour le terrain et 200 000 fr pour les bâtiments.
• Vaise à Perrache : ouverture d’un nouveau crédit de 1 522 680 fr venant compléter les 2 877 320 fr déjà alloués.
• Réservoirs en tôle pour les prises d’eau : la construction est confiée à Mr Schneider à raison de 0,85 fr le kg.
• Tuyaux en fonte pour les prises d’eau : fabrication confiée à Mr Hochet à raison de 26 fr les 100 kg.
• Tenders : la construction des 24 tenders (des 15 machines à voyageurs type 111 à roues indépendantes et des 12 machines à marchandises type 030) commandés pour moitié à Mr Farcot et Mr Gouin est transférée à Graffenstaden (1 350 fr l’unité) en raison du refus de prix proposé par la compagnie.
  • • 1 000 boîtes à graisse commandées à Morel frères de Charleville le 6 janvier dernier pour 22,50 fr l’une ne sont pas livrées. La compagnie décide de lancer un nouvel appel d’offre au prix en cours de 27 à 28 fr, quitte a se retourner, avec action judiciaire, contre Morel frères pour obtenir le règlement de la différence.
• Garde-corps sur les ponts de la section Chalon à Lyon : adjugés à Mrs Bataille et fils, entrepreneurs à Paris pour une somme de 98 981 fr.
• Chalon à Collonges : adjudication à Mr Renard de Paris, qui a déjà fait pour la compagnie de nombreux travaux de ce genre, de la construction de la gare de Macon et de ses dépôts et ateliers de machines, des bâtiments pour les prises d’eau, les réservoirs, les trottoirs, les cabinets d’aisance des gares de la section de Chalon à Collonges pour un total de 1 252 500 fr.
• Vaise : la construction de la gare et de ses dépendances fait l’objet de 6 marchés spéciaux dont trois sont arrêtés à ce jour :
  • Maçonnerie : confiés à Mr Ducellier et Castor sur la base des prix retenus par la compagnie de Lyon à la Méditerranée pour sa gare à Lyon soit un total de 895 000 fr,
  • Charpente : confiés à Mr Renard : bois de chêne lavé des 4 faces et posé pour 130 fr le m3 et 85 fr pour le bois de sapin, soit un total de 420 000 fr,
  • Couverture : confiés à Mr Maris de Paris : 9,22 fr du m2 de couverture en zinc et 0,82 fr du kg de plomb, soit un total de 455 000 fr.
• Chalon à Collonges : ballastage à la machine confié à Mr François Petit, qui a déjà effectué ce travail entre Tonnerre et Dijon. Le prix retenu est de 2,55 fr du m3 pour un parcours moyen de 12 km avec adaptation de 0,15 fr du Km en plus ou en moins. Le ballast est estimé à 430 000 m3 soit 1 096 500 fr. Il faut ajouter 134 000 fr de pose des voies et 119 500 fr pour les sabotages et la pose des plaques. Le matériel disponible de mr Petit est de 2 machines et 80 wagons qui seront certainement insuffisants. La compagnie propose de donner en location le matériel nécessaire à Mr Petit pour 25 fr par machine et par jour, pour 0,75 fr par wagon et par jour.
• Abords de Chalon : marché avec Mr Jacquelot pour le dragage à exécuter dans la Saône pour fournir de ballastage nécessaire. Le cube de sable à livrer est de 80 000 m3 à 2,30 fr le m3 (184 000 fr).
• Retard des trains pour le mois de juillet :
  • 16 retards sur 620 trains expédiés à moins de 200 km
  • 27 retards sur 310 trains expédiés à plus de 200 km

1er septembre 1853, 71ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06745)

• Chalon : un jury d’expropriation réuni le 19 août est attaqué en justice par la compagnie pour nombreuses erreurs.
• Mâcon : acquisition de la propriété de 16 500 m2 de Mr Saint-Ildephont, contigüe à la gare de Mâcon et qui pourrait être utile pour de futurs agrandissements pour 48 000 fr.
• Mongeron : la compagnie accorde au maire de Mongeron une subvention de 1 000 fr, qui ajoutée à la subvention de 1 000 fr du département, aidera la commune à faire face aux travaux de 4 000 fr à exécuter pour rétablir la levée de terre qui traverse la vallée de l’Yères et qui met la commune de Crosne avec la gare de Mongeron. Cette levée, établie par les communes a été en partie emportée par une crue de l’Yères.
• Voitures : ouverture d’un crédit de 51 000 fr pour la construction de 15 voitures de 3ème classe et de 3 fourgons à bagages par les ateliers de la compagnie. Ces voitures et fourgons seront montés sur des châssis à 3 essieux d’anciens wagons à marchandises.
• Matériel roulant : bilan du matériel affecté au service des voyageurs :
  • existants voitures et fourgons à bagages en 1852: 300
  • commandes voitures et fourgons à bagages en 1852 et 1853 : 132
  • existants voitures et fourgons à bagages prévu pour 1854: 432
• Vaise : la construction de la gare et de ses dépendances fait l’objet de 4 nouveaux marchés :
  • Menuiserie : confiée à Mr Vautrin de Lyon pour un total de 290 000 fr,
  • Serrurerie : confiée à Kauleck de Paris pour un total de 319 140 fr,
  • Fourniture des fontes : confiée à Mr Hamoir pour un total de 96 860 fr,
  • Peinture et vitrerie : de la gare et de ses dépendances par Mr Mazet de Paris pour 130 000 fr.
• Meubles et outils : achats nécessaires pour les gares de marchandises pour un total de 5 000 fr.
• Saint-Irénée : état des travaux dans le souterrain :
  • Partie sud, du côté de la Saône : galerie ouverte sur environ 170 m mais il est devenu nécessaire de revêtir les parties ouvertes d’une enveloppe complète en maçonnerie pour prévenir les éboulements qui avaient lieu et que les boisages ordinaires ne pouvaient maintenir.
  • Puits : 2 puits creusés ont dû être abandonnés face à l’impossibilité d’épuiser les eaux qu’ils renferment. Un 3ème puits ne pourra être mis à sec qu’au moyen d’une galerie de communication avec l’une des extrémités du souterrain.
  • Partie nord : n’a pas encore pu être attaquée. La tranchée qui précède le souterrain est mauvaise, on y rencontre de grandes quantités d’eau. On sera probablement obligé de prolonger le souterrain sur environ 75 m, portant la longueur totale à 2 108 m.
  • Mrs Mangini et Debos, les entrepreneurs ne s’attendaient pas à de telles difficultés. Ils doivent prochainement demander à la compagnie une modification des conditions financières. En attendant, le conseil accède à la demande des entrepreneurs de remplacer 150 000 fr sur les 200 000 fr de cautionnement par 400 actions des mines de Longpendre et une hypothèque de 50 000 fr sur une propriété de Mr Mangini située dans l’arrondissement de Lyon.
• Perrache : suite à une discussion avec Mr Talabot du LM, il est reconnu nécessaire d’établir 2 voies spéciales de détournement et de garage en gare pour permettre aux trains de marchandises de circuler autour de la gare de voyageurs et de traverser la presqu’ile de Perrache, sans passer sur les 2 voies destinées au service des trains de voyageurs. Cela nécessite l’acquisition de 1 000 à 1 200 m2 de terrain supplémentaire pour un coût estimé, en raison des constructions qui s’y trouvent, à 100 ou 150 000 fr.

Vaise : la rue nouvelle reliant la gare voyageurs avec le quai projeté par l’administration sur la rive droite de la Saône aurait 250 m de long, 20 m de large. Les terrains seraient donnés gratuitement par les propriétaires sur environ 260 m, la compagnie devrait acquérir 62,50 m et la ville fournirait les 27,50 m restants. Le terrain à acquérir par la compagnie, 1 250 m2, appartenant à Mr Eggly coûte 27 fr le m2. La compagnie pense avoir intérêt à acheter la totalité du terrain soit 3 267 m2. En tenant compte des frais d’établissement et de la construction d’un pont les frais se montent à 100 000 fr pour la compagnie. Elle espère la prise en compte d’une partie par l’administration.

• Chagny : établissement d’un quai et d’un hangar à marchandises sur les bords du canal et d’une plaque tournante supplémentaire pour le service de la gare pour un coût de 8 500 fr.
• Chalon à Collonges : ouverture d’un nouveau crédit de 600 000 fr pour compléter les 500 000 fr déjà alloués à l’achat des terrains pour cette portion de ligne. Ce nouveau crédit devrait permettre de terminer « à peu près » les acquisitions nécessaires, en tenant compte des 400 000 fr déposés par l’Etat à la caisse des dépôts et consignations comme prix des terrains à exproprier lorsqu’il était sur le point de commencer les travaux sur cette section.

6 octobre 1853, 72ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06752)

• Laroche à Auxerre : décision de commencer immédiatement les études de cet embranchement sous la direction de MR Delerue, ingénieur en chef.
• Service d’hiver 1853 : ne diffère de celui d’été que pour les trains de banlieue.
• Service d’été 1854 : prévu pour le 1er mai, devrait comprendre, en raison de l’ouverture complète de la ligne de Paris à Lyon :
  • 5 grands trains par jour, 2 trains express (9h30 de trajet), 1 train direct (13h00 de trajet) et 2 omnibus (15h00 de trajet). Les heures de départ sont les mêmes à Paris et à Lyon.
  • Banlieues : la banlieue de Lyon sera desservie comme celle de Paris à Montereau. Les horaires de départ devront tenir compte des horaires des bateaux sur le Rhône et de celui de la compagnie de Lyon à la Méditerranée lorsque la section Marseille à Valence sera ouverte (courant mai).
  • Paris à Marseille, après ouverture de la section Marseille à Valence, sera couvert en 22h30.
  • Marseille à Paris, après ouverture de la section Marseille à Valence, sera couvert en 24h30.

14 octobre 1853, 73ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06755)

• Signature d’un traité entre le Paris Lyon et la compagnie de Besançon qui doit encore être sanctionné par le Ministre des travaux publics.

27 octobre 1853, 74ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06787)

• Discussion sur les implications financières de la signature du traité entre le Paris Lyon et la compagnie de Besançon.
• Le conseil décide de participer, aux côtés de la compagnie de Lyon à la Méditerranée à la location (18 000 fr) d’un terrain sur le port de la Joliette et la construction de hangars (50 000fr).
• Retard des trains pour le mois de septembre :
  • 52 retards sur 600 trains expédiés à moins de 200 km
  • 55 retards sur 300 trains expédiés à plus de 200 km

17 novembre 1853, 75ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06794)

• Souterrain de Saint-Irénée : face aux difficultés rencontrées par Mr Mangini, le conseil décide d’accorder une subvention et de réduire de 300 000 à 50 000 fr la retenue qui doit être faite sur les travaux, les travaux déjà effectués présentant une garantie suffisante.
• Vaise : ouverture d’un crédit pour l’acquisition d’un terrain de 34 000 m2 derrière la gare de marchandises pour 100 000 fr soit environ 3 fr le m2. Ce terrain sera utile pour des agrandissements futurs.
• Perrache : ouverture d’un crédit pour l’acquisition d’un terrain de 172 m2 pour 35 fr le m2. Une portion de ce terrain doit être occupé par la gare.
• Traverses du marché Maigre et Lombard : 150 000 traverses livrées sur 170 000 attendues.

24 novembre 1853, 76ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06797)

• Compagnie de Dijon à Besançon : pour éviter de négocier ses obligations, la compagnie empruntera à la compagnie de Lyon les fonds nécessaires à la poursuite des travaux en cours.
• Création d’une commission pour représenter la compagnie de Lyon dans l’affaire de demande de concession de Corbeil à Nevers, projet auquel se rattachent les projets de Nevers à Chalon et de Nevers sur Roanne et Saint-Etienne.

15 décembre 1853, 77ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06803)

• Etat des travaux : les travaux d’art entre Chalon et Vaise et entre Vaise et le souterrain de Saint-Irénée sont à peu près terminés. Le grand pont sur la Saône, en face du cours Napoléon, est complètement fondé. Il sera terminé vers la fin de la saison prochaine. Les terrassements entre Chalon et Vaise, suite aux fortes pluies sont en retard de 520 000 m3. Il semble difficile d’ouvrir la ligne avant le 1er mai 1854.
• Saint-Cosme : pour éviter le recours à un jury d’expropriation, le conseil approuve une augmentation de 3 000 fr de l’indemnité versée à la commune pour l’acquisition d’un terrain communal et la suppression d’un pont sur le chemin de fer.
• Traverses du marché Maigre et Lombard : 20 000 traverses non livrées risquent de retarder les travaux. La compagnie fait jouer la cause du traité permettant de prendre les mesures nécessaire pour assurer l’approvisionnement à temps.

29 décembre 1853, 78ème réunion du Conseil d’administration (Dsc06806)

• Matériel roulant : commande :
  • 1 voiture salon destiné à messieurs les administrateurs en tournée et pouvant servir aussi à des familles qui en feront la demande : 15 000 fr,
  • 10 voitures mixtes de 1ère et 2ème classes pour le service intermédiaire de la ligne : 90 000 fr,
  • 11 châssis pour ces voitures : 24 200 fr,
  • 543 wagons divers capables de porter 10 tonnes : 1 225 600 fr,
  • 1 500 paires de roues, 2 400 boîtes à graisse, les ressorts de suspension et de traction, 400 lanternes, les caisses, les châssis, les freins : 1 065 200 fr,
• Traverses : acquisition de 20 000 traverses aux frais de Maigre et Lombard,
• Retard des trains pour le mois de novembre :
  • 72 retards sur 600 trains expédiés à moins de 200 km
  • 58 retards sur 300 trains expédiés à plus de 200 km