Réseau PLM algérien

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Historique

C'est en 1855 qu'une étude d'ensemble des voies ferrées en Algérie est entreprise. Un décret de 1857 envisage la création d'une ligne centrale de Constantine à Oran en passant par Sétif, Alger, Blida, Orléansville, Relizane, Saint-Denis-du-Sig et Sainte-Barbe-du-Tlélat, collant ainsi à l'antique voie romaine. Divers embranchements doivent s'en détacher et donner accès aux principaux centres de débouchés maritimes.


Des difficultés financières et techniques empêchant une réalisation immédiate, il est décidé une construction partielle de cette ligne, à savoir la construction de la section Alger à Blida et celle d'Oran à Saint-Denis-du-Sig. Leur exploitation est confiée dans un premier temps à la Compagnie des Chemins de fer algériens, mais devant ses difficultés (la ligne Alger-Blida est la seule terminée en 1862), celle-ci propose à la Compagnie française du P.L.M. de lui rétrocéder son entreprise, ce qui est fait par une convention signée le 1er Mai 1863. Au réseau primitif, est alors ajoutée la ligne Blida à Saint-Denis-du-Sig.


Dès 1868, la portion Oran-Relizane est ouverte à l'exploitation, celle de Blida à Relizane suit en 1870, puis celle de Philippeville à Constantine en 1871.


Le réseau algérien P.L.M. ainsi constitué , subsiste jusqu'en 1921. En effet, les difficultés économiques de la Métropole stoppent alors tous les investissements dans des travaux importants hors de France, d'où un arrêt du développement du réseau d'intérêt général algérien.


Ce n'est qu'en 1904, grâce à l'autonomie administrative et financière accordée à l'Algérie en matière de travaux publics, qu'est décidée une étude d'ensemble, en vue d'une réorganisation générale des chemins de fer qui aboutit au programme de 1907. Celui prévoit une série de rachats et la construction complémentaire d'un réseau d'intérêt général très étendu.


Hélas, hors quelques extensions réalisées sur la ligne Blida-Djelfa, la guerre vient retarder l'exécution de ce projet. Les hostilités finies, l'Algérie décide une refonte totale de son organisation ferroviaire. Elle rachète les lignes de l'Ouest à la Compagnie qui les exploite, et les concède dans un premier temps à la Compagnie P.L.M.


Le 1er Juillet 1921, une convention passée entre le Gouverneur Général de l'Algérie, l'Administration des Chemins de fer de l'Etat et la Compagnie P.L.M. fixe le nouveau régime des chemins de fer d'intérêt général de l'Algérie. L'Algérie rachète au P.L.M. son réseau puis lui afferme la ligne Alger-Oran et l'ensemble des lignes de l'Ouest Algérien.


En 1929, avec l'ouverture et l'incorporation de nouvelles lignes , le réseau P.L.M. algérien se répartit ainsi :

  • Voie normale :
    • Les lignes :
      • Alger-Oran-Marine : 426 km,
      • La Senia-Ain-Témouchent : 70 km,
      • Sainte-Barbe-du-Tlélat à Oujda : 208 km,
      • Tabia à Ras-el-Ma-Crampel : 77 km,
    • La section exploitée en territoire marocain, pour le compte de la régie des chemins de fer de 0,60 m au Maroc :
      • De la frontière du Maroc à Oujda : 15km,
  • Voie étroite, les lignes :
    • Blida-Djelfa (écartement 1,050 m) : 279 km
    • El-Affroun-Cherchell (écartement 1,055 m) : 49 km,
    • Orléansville-Ténès (écartement 1,055 m) : 57 km,
    • Tlemcen-Beni-Saf (écartement 1,055 m) : 69 km,


Soit un total de 1 250 km.


En Octobre 1933 est réalisée la fusion , sans modification du statut organique, des deux réseaux seuls en présence depuis 1921, le P.L.M. Algérien (1 287 km) et l'Etat Algérien (3 631 km). Le nouveau réseau exploite ainsi 4 918 km de lignes et les services communs se développent, le personnel et le matériel des deux réseaux s'échangeant au mieux du service.


Les efforts financiers se sont considérablement accentués. De 1905 à 1925, l'Algérie n'a dépensé que 227,5 millions de francs pour ses travaux ferroviaires contre 1 097 millions de 1926 à 1934 (modernisation de gares, ateliers reconstruits, création de magasins, nouveaux dépôts, rénovation des lignes et du matériel roulant). Et si la crise économique et la concurrence automobile sont passées par là, le trafic voyageurs est reparti à la hausse (9 900 000 voyageurs en 1929, 5 760 000 en 1932, près de 10 millions en 1935 et plus de 11 millions en 1936).

Sources

  • Bulletin PLM mai 1930
  • Bulletin P.L.M. Septembre 1937

Objectifs

Personnel

Matériel

Infrastructure

Sources