Sanatoriums

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Sanatoriums

La Compagnie apporte sa contribution financière et passe des accords avec divers sanatoriums afin que ses Agents puissent bénéficier, si nécessaire, de leurs soins.

En effet, la tuberculose est un véritable fléau à combattre . En 1930 , quelques cent mille personnes en meurent chaque année . C'est un effectif presque égal à celui du réseau PLM qui disparaît ainsi et près de la moitié de ses victimes sont des hommes et femmes dans la force de l'âge .

L'oeuvre du Sanatorium des cheminots a été fondée pendant la guerre avec le concours des Réseaux, par l'Union Nationale des cheminots, pour les Agents atteints de tuberculose. Ses établissements ont déjà reçu près de 2400 malades et le nombre de journées d'hospitalisation, au paiement desquelles participent largement les Réseaux, a atteint en 1928 , le chiffre de 55 178.


  • Le sanatorium des cheminots de Ris-Orangis

Il est créé en 1921. Doté de 100 lits, l'établissement de Ris-Orangis passe à 151 lits , avec l'inauguration d'un nouveau pavillon , le 26 Mai 1929.

De plus , une section de femmes est créée dans une propriété acquise à Champrosay, où peuvent être hospitalisées 25 femmes-agents. L'oeuvre se propose de construire dans cette belle propriété de 5 ha , un établissement de 100 lits. Cinq réseaux dont le PLM, lui ont déjà attribué pour cela, une subvention de 625 000 francs.


  • Le sanatorium des Petites Roches

Ce sanatorium est inauguré le 08 Septembre 1930. Il a été édifié par les soins de l'Association Métallurgique et Minière contre la Tuberculose à laquelle la Compagnie apporte sa contribution, et il est ouvert sous certaines conditions aux Agents PLM. L'établissement est construit à 1200m d'altitude , au pied du massif de la Grande Chartreuse. Il peut accueillir 300 personnes et est équipé du matériel médical le plus récent.


  • Le sanatorium de Halasch

Des accords sont passés avec le Sanatorium de Haslach à Munster dans le Haut-Rhin, afin que les Agents ou leurs proches puissent y être admis et soignés. Il est réservé aux malades du sexe masculin.

Sources

  • Bull P.L.M. Juillet 1929
  • Bull P.L.M. Novembre 1929