2 février 1882, collision au passage à niveau, Juvisy : Différence entre versions
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''Avant hier matin, à dix heures quarante minutes, un grave accident est arrivé sur la ligne du chemin de fer de Paris à Corbeil, au passage à niveau du petit Châtillon, non loin de la gare de Juvisy.'' | ''Avant hier matin, à dix heures quarante minutes, un grave accident est arrivé sur la ligne du chemin de fer de Paris à Corbeil, au passage à niveau du petit Châtillon, non loin de la gare de Juvisy.'' | ||
| − | ''Le train partant de la gare de Lyon à neuf heures quarante minutes a rencontré sur son passage, au départ de Juvisy, une voiture chargée de pierre meulières attelée à deux chevaux qui, trouvant le passage libre, s'étaient engagée sur la voie. | + | ''Le train partant de la gare de Lyon à neuf heures quarante minutes a rencontré sur son passage, au départ de Juvisy, une voiture chargée de pierre meulières attelée à deux chevaux qui, trouvant le passage libre, s'étaient engagée sur la voie.'' |
| − | Les deux chevaux ont été broyés et la voiture brisée et projetée au loin avec le chargement qu'elle contenait; le conducteur seul a pu échapper à ce désastre.'' | + | ''Les deux chevaux ont été broyés et la voiture brisée et projetée au loin avec le chargement qu'elle contenait; le conducteur seul a pu échapper à ce désastre.'' |
''Cet accident est dû, paraît-il, à l'absence du garde-barrière en congé, qui s'était fait remplacer par un auxiliaire inexpérimenté.'' | ''Cet accident est dû, paraît-il, à l'absence du garde-barrière en congé, qui s'était fait remplacer par un auxiliaire inexpérimenté.'' | ||
Version actuelle datée du 24 janvier 2018 à 10:22
Circonstances de l’accident
- ACCIDENT DE CHEMIN DE FER
Avant hier matin, à dix heures quarante minutes, un grave accident est arrivé sur la ligne du chemin de fer de Paris à Corbeil, au passage à niveau du petit Châtillon, non loin de la gare de Juvisy.
Le train partant de la gare de Lyon à neuf heures quarante minutes a rencontré sur son passage, au départ de Juvisy, une voiture chargée de pierre meulières attelée à deux chevaux qui, trouvant le passage libre, s'étaient engagée sur la voie. Les deux chevaux ont été broyés et la voiture brisée et projetée au loin avec le chargement qu'elle contenait; le conducteur seul a pu échapper à ce désastre.
Cet accident est dû, paraît-il, à l'absence du garde-barrière en congé, qui s'était fait remplacer par un auxiliaire inexpérimenté.
Journal LE RADICAL 4-2-1882 (Collection BNF Gallica).
