Janvier 1887, intempéries, ligne de Col-de-la-Croix-Haute-Lalley-à-Sisteron : Différence entre versions
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− | * On écrit de Sisteron que le train 429, à onze heures du matin, a été arrêté, vers midi, par la neige entre Eyguians et Sénès. Le mécanicien a vainement cherché à s'ouvrir un passage. Pour avoir plus de puissance, il a détaché la machine du train et | + | * On écrit de Sisteron que le train 429, à onze heures du matin, a été arrêté, vers midi, par la neige entre Eyguians et Sénès. Le mécanicien a vainement cherché à s'ouvrir un passage. Pour avoir plus de puissance, il a détaché la machine du train et s'est engagé à toute vapeur dans l'obstacle, mais ses efforts ont été vains, et au bout d'un moment il n'a pu ni avancer, ni reculer. Bref, on n'est parvenu à dégager la machine qu'avec l'aide de nombreuses équipes qui ont travaillé toute la nuit. |
− | s'est engagé à toute vapeur dans l'obstacle, mais ses efforts ont été vains, et au bout d'un moment il n'a pu ni avancer, ni reculer. | + | D'un autre côté, entre Serres et Chabestan, le train venant de Grenoble, parti de Veynes à midi quarante, se trouvait arrêté dans les mêmes conditions, en pleine voie, vers deux heures de l'après-midi par un amoncellement de neiges. Là encore, la voie n'a pu être ouverte que mardi matin et après un travail opiniâtre. |
− | Bref, on n'est parvenu à dégager la machine qu'avec l'aide de nombreuses équipes qui ont travaillé toute la nuit. | ||
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− | D'un autre côté, entre Serres et Chabestan, le train venant de Grenoble, parti de Veynes à midi quarante, se trouvait arrêté dans les mêmes conditions, en pleine voie, vers deux heures de l'après-midi | ||
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Version actuelle datée du 21 janvier 2018 à 18:25
Circonstances de l’accident
- On écrit de Sisteron que le train 429, à onze heures du matin, a été arrêté, vers midi, par la neige entre Eyguians et Sénès. Le mécanicien a vainement cherché à s'ouvrir un passage. Pour avoir plus de puissance, il a détaché la machine du train et s'est engagé à toute vapeur dans l'obstacle, mais ses efforts ont été vains, et au bout d'un moment il n'a pu ni avancer, ni reculer. Bref, on n'est parvenu à dégager la machine qu'avec l'aide de nombreuses équipes qui ont travaillé toute la nuit.
D'un autre côté, entre Serres et Chabestan, le train venant de Grenoble, parti de Veynes à midi quarante, se trouvait arrêté dans les mêmes conditions, en pleine voie, vers deux heures de l'après-midi par un amoncellement de neiges. Là encore, la voie n'a pu être ouverte que mardi matin et après un travail opiniâtre.
Journal LE RADICAL 15-1-1887 (Collection BNF Gallica).