4 novembre 1913, Melun : Différence entre versions
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+ | Fichier:Melun 4 11 1913 BNF N6927733.jpg|Monseigneur Marbeau, évêque de Meaux | ||
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Version du 10 mars 2014 à 19:25
Sommaire
Circonstances de l’accident
A 21h40, à Melun, le train rapide n°2 Marseille-Paris tamponne le train poste n°11 Paris-Pontarlier. L'accident, suivi d'un incendie terrible, fera 39 morts, dont 15 postiers, et 13 blessés. par suite d'un non-respect de la signalisation par le mécanicien Dumaine, conduisant le rapide. En mars 1914, le Tribunal correctionnel de Melun condamne le mécanicien et le chef de train du train tamponneur, qui n’auraient pas respecté la signalisation, à respectivement 4 mois et 1 mois de prison pour homicide par imprudence.
Communiqué du PLM du 8 novembre
« « A été pris en écharpe, le train poste n°11, parti de paris, par le Rapide n°2 venant de Marseille, au lieu où se trouve une bifurcation. Tous les signaux étaient fermés au moment de l’accident. Un peu avant d’arriver à la gare de Melun, les trains venant de Paris rencontrent une bifurcation qui leur permet soit de continuer leur route vers Fontainebleau, soit de se diriger vers la nouvelle ligne de Montereau. D’après le tableau de la marche des trains, , le train poste n°11 devait, à partir de Melun, suivre la voie d’Héricy.
D’après les heures prévues, le train poste n° 11 doit arriver à la bifurcation 7 minutes avant le Train n°2. L’aiguille donne la voie ouverte au train poste puis, quand il est passé, elle remet à l’arrêt tous les signaux côté Paris et c’est seulement alors que quelques instants après, la voie est ouverte pour le train n°2.
- Le mécanicien a rencontré :
- Un disque rouge à 1 150 m de la bifurcation,
- un double feu vert à 970 m, signal avertisseur indiquant que le passage en vitesse à la bifurcation n’est pas permis,
- un double feu rouge signalant l’arrêt absolu à 150 m de la bifurcation,
- c’est ce dernier signal que le mécanicien dit avoir aperçu, mais trop tard »