Chéron Auguste, Chef de Canton : Différence entre versions

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Fichier:Auguste Chéron 10 JLC.jpg|Formulaire de Procès-Verbal
 
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Fichier:Auguste Chéron 13 JLC.jpg|Auguste Chéron (sous la flèche) pose avec sa brigade (la femme avec l’oiseau n’est pas ma grand-mère)
 
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Fichier:Auguste Chéron 14 JLC.jpg|Jean-Luc Chéron
 
 
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Version du 2 décembre 2014 à 20:14

Biographie

Mon grand père, Auguste Chéron nait le 4 mars 1896 dans la petite commune de Lorris, dans le Loiret, en territoire PO. Après une scolarité qui lui permet d'acquérir les bases indispensables mais élémentaires, il commence à travailler, dès l'adolescence, comme journalier, en louant ses bras de ferme en ferme. A cette époque, la France est beaucoup plus rurale qu'aujourd'hui. Tout juste sorti de l'adolescence mais déjà rompu aux rudes travaux des champs, la "grande" guerre éclate.

Il est mobilisé et incorporé au 46ème Régiment d’Infanterie le 12 avril 1915.

Il est fait prisonnier par les allemands le 25 juillet 1917 et interné à Darmstsadt. Rapatrié le 21 novembre 1918, il est mis à disposition du PLM du 7 février au 19 septembre 1919 au titre des subdivisions complémentaires territoriales de chemin de fer de campagne (article 42 de la loi de recrutement et 164 de l’instruction du 20 juin 1910).

L'année 1919 est aussi celle de son mariage. Le couple s'est établi dans la maisonnette de garde barrières de Corquilleroy, sur la ligne de Montargis à Paris par Corbeilles. Son épouse a elle aussi, comme de coutume, intégré la Compagnie et occupe le poste de garde barrières alors qu'elle est encore mineure, et enceinte!

Mon père nait le 24 mai 1920 à quelques centaines de mètres et à la même heure que celle qui voit le Président Deschanel tomber de son train! Autant dire que ma grand mère se débrouille seule avec son mari pour son premier enfant, tous les notables du coin, médecins compris étant au chevet du Président, dans la maisonnette du PN suivant.

Puis les choses se déroulent sans heurts et sa modeste carrière suit une progression régulière, ponctuée par l'arrivée de trois autres enfants, ce qui ne lui donne pas le droit de figurer parmi les "belles familles du PLM".

En 1932, il emménage dans une petite maison construite sur un terrain acheté à la Compagnie. Ce terrain résulte d'anciennes ballastières du siècle précédent et les bornes de pierre qui le délimitent portent l'empreinte de la Compagnie!

Il a fait valoir ses droits à la retraite en 1951 après trente deux années passées sur les voies, par tous les temps.

J'ai le souvenir d'avoir entendu mon grand-père parler de son métier, ce qui ne lui arrivait pas souvent, en évoquant avant tout sa pénibilité. Selon lui, les périodes de canicule étaient les plus éprouvantes, surtout quand les chantiers avaient lieu dans les voies en tranchée. L'aspect de ses mains et son visage buriné laissaient deviner la dureté des travaux qu'il avait accomplis.

Malgré ces années de rude labeur, il s’éteint à 88 ans.

(texte de Jean-Luc Chéron)


  • Résumé de la carrière :
    • 2 décembre 1919 : poseur stagiaire,
    • 1er mars 1920 : cantonnier,
    • 1er juin 1930 : sous-chef de canton,
    • 7 avril 1933 : chef de canton (18ème brigade) à Chalette, ligne de Villeneuve à Montargis,

Documents