17 mai 1936, Laroche-Migennes : Différence entre versions
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+ | Le rapide Calais-Paris-Rome, parti de Paris à 22h20, tracté par une machine du dépôt de Dijon, déraille à 00h08. | ||
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+ | Lors de l’arrivée en gare de Laroche, la voie forme une double courbe en « S », la locomotive déraille lors du passage de l’aiguille numéro 1. Un certain nombre de traverses arrachées forment butoir, le mécanicien bloque les freins. La machine se couche sur la voie, le tender broie la cabine, le fourgon se place en travers, le serre-frein de tête défonce le fourgon, les voitures sortent de la voie et se mettent en accordéon. | ||
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+ | L’équipe de conduite, prise sous la machine, ne survit pas à l’accident. Le pilote est grièvement blessé et quelques voyageurs sont contusionnés. | ||
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+ | Un train est formé et les voyageurs poursuivent leur voyage à 02h30. Deux grues commencent les travaux de déblaiement à la lumière des torches. | ||
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+ | La voie impaire est inutilisable mais la voie paire est libre. En utilisant les nombreuses voies de la gare, le trafic n’est pas interrompu et certains trains subissent un simple retard. | ||
==Photos et cartes postales== | ==Photos et cartes postales== |
Version actuelle datée du 3 novembre 2011 à 17:45
Circonstances de l’accident
(D’après un article à la une de L’ouest-Eclair du lundi 18 mai 1936)
Le rapide Calais-Paris-Rome, parti de Paris à 22h20, tracté par une machine du dépôt de Dijon, déraille à 00h08.
Lors de l’arrivée en gare de Laroche, la voie forme une double courbe en « S », la locomotive déraille lors du passage de l’aiguille numéro 1. Un certain nombre de traverses arrachées forment butoir, le mécanicien bloque les freins. La machine se couche sur la voie, le tender broie la cabine, le fourgon se place en travers, le serre-frein de tête défonce le fourgon, les voitures sortent de la voie et se mettent en accordéon.
L’équipe de conduite, prise sous la machine, ne survit pas à l’accident. Le pilote est grièvement blessé et quelques voyageurs sont contusionnés.
Un train est formé et les voyageurs poursuivent leur voyage à 02h30. Deux grues commencent les travaux de déblaiement à la lumière des torches.
La voie impaire est inutilisable mais la voie paire est libre. En utilisant les nombreuses voies de la gare, le trafic n’est pas interrompu et certains trains subissent un simple retard.