4 octobre 1891 gare de Feyzin. : Différence entre versions
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+ | Journal L'Intransigeant 7-9-1890 (Collection BNF Gallica). | ||
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Fichier:1891 commissaire accident feyzin ad-rhone s1596 001.jpg|Rapport d'accident au PN de la gare de Feyzin 1891. Collection Archives départementales du Rhône (Côte S1596) | Fichier:1891 commissaire accident feyzin ad-rhone s1596 001.jpg|Rapport d'accident au PN de la gare de Feyzin 1891. Collection Archives départementales du Rhône (Côte S1596) |
Version actuelle datée du 21 novembre 2019 à 18:03
Sommaire
Circonstances de l’accident
Circonstances de l’accident
- Lyon, 5 octobre.
TERRIBLES ACCIDENTS
Une, voiture Culbutée par une locomotive.
Hier matin, l’express qui part de Lyon à cinq heures du matin venait de dépasser a gare de Saint-Priest; la garde-barrière du passage à niveau, route d’Heyrieux, ouvrit aussitôt la voie à une voiture conduite par un jeune laitier nommé F......d, allant avec sa jeune sœur, âgée de dix ans, vendre son lait à Lyon. Au même instant, une locomotive isolée, se dirigeant sur Bourgoin, arrivait à toute vitesse et culbutait la voiture, qui fut réduite en morceaux. Le laitier projeté à quelques mètres, de la voie, a reçu des contusions très graves; sa sœur, relevée évanouie, a une jambe broyée; quant au cheval, il a été littéralement éventré. Ou redoute une issue fatale pour des deux victimes.
Un cheval qui s'emporte sur la voie!
Un autre accident de même nature, mais bien plus terrible, s’est produit hier soir, entre les gares de Saint-Fons et de Feyzin, sur la ligne de Marseille, Une voiture appartenant à M. Biol-Mirabel, camionneur à Lyon, rentrait à Lyon avec six personnes. Soudain, le cheval s’emporta près de la gare de Feyzin et, brisant la barrière du passage à niveau, vint se jeter sur la voie; A ce moment arrivait le rapide qui part de Perrache à cinq heures quarante-cinq. La locomotive coupa en deux la voiture, entraînant sous ses roues le cheval et les voyageurs placés à l’avant. Trois personnes ont été tuées sur le coup : Camille Biol fils, Mme Biol mère et Mme Chartron, âgée de vingt et un ans. Les autres voyageurs, placés à l’arrière de la voiture, n’ont eu aucun mal. M. Biol père, prévenu aussitôt, voulait se tuer et on a dû lui arracher un revolver des mains. Le train n’a subi aucune avarie et a repris sa marche après quelques minutes d’arrêt.
Journal L'Intransigeant 7-9-1890 (Collection BNF Gallica).