6 janvier 1885, accident, près Châbons : Différence entre versions
(Page créée avec « ==Circonstances de l’accident== *'''.''' ''.'' Journal "L'intransigeant" 8-1-1885 (Collection BNF Gallica) ==Photos et cartes postales== <gallery> </gallery> ==Croqui... ») |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
==Circonstances de l’accident== | ==Circonstances de l’accident== | ||
− | *'''.''' | + | *'''Châbons (Isère), 6 janvier.''' |
− | ''.'' | + | ''Le train express n°300, de Grenoble à) Lyon, venait de dépasser la gare et marchait avec une rapidité de cinquante kilomètres à l'heure. Tout à coup, le signal d'alarme retentit dans le fourgon du conducteur chef de train, qui arrêta immédiatement le convoi. Le train arrêté on aperçut sur la voie M. V.....l, pharmacien à la Tour du Pin, qui poussait des cris désespérés. Voici ce qui venait d'arriver : M. V....l occupait avec son enfant la voiture de troisième classe 13,076 dont la portière n'avait pas été complètement fermée. A un moment donné, le petit garçon s'étant appuyé à la portière, fut projeté sur la voie. Le père, fou de douleur, s'était précipité à son tour du train, dès que celui-ci eût ralenti sa marche. On se mit à la recherche de l'enfant, que l'on retrouva sain et sauf à un kilomètre de distance. Le pauvre petit pleurait à chaudes larmes, mais il n'avait pas la moindre égratignure.'' |
Journal "L'intransigeant" 8-1-1885 (Collection BNF Gallica) | Journal "L'intransigeant" 8-1-1885 (Collection BNF Gallica) |
Version actuelle datée du 6 mai 2018 à 11:30
Circonstances de l’accident
- Châbons (Isère), 6 janvier.
Le train express n°300, de Grenoble à) Lyon, venait de dépasser la gare et marchait avec une rapidité de cinquante kilomètres à l'heure. Tout à coup, le signal d'alarme retentit dans le fourgon du conducteur chef de train, qui arrêta immédiatement le convoi. Le train arrêté on aperçut sur la voie M. V.....l, pharmacien à la Tour du Pin, qui poussait des cris désespérés. Voici ce qui venait d'arriver : M. V....l occupait avec son enfant la voiture de troisième classe 13,076 dont la portière n'avait pas été complètement fermée. A un moment donné, le petit garçon s'étant appuyé à la portière, fut projeté sur la voie. Le père, fou de douleur, s'était précipité à son tour du train, dès que celui-ci eût ralenti sa marche. On se mit à la recherche de l'enfant, que l'on retrouva sain et sauf à un kilomètre de distance. Le pauvre petit pleurait à chaudes larmes, mais il n'avait pas la moindre égratignure.
Journal "L'intransigeant" 8-1-1885 (Collection BNF Gallica)