Carré LP-2-T : Différence entre versions

Version du 13 septembre 2010 à 20:27

Généralités

Diagrammes et plans

Photos et cartes postales

Fiche

Le signal présente, de jour, une plaque carrée de 1,l5 m de côté placé à 5m environ au-dessus du niveau du rail. Cette plaque est percée de 2 ouvertures, placées sur une même horizontale et espacées de 0,700 m d’axe en axe. Celle de droite est munie d’un verre de couleur logé entre 2 cercles de lunette. Celle de gauche donne un feu réfléchi. Les 2 feux ont 0,200 de diamètre.

La plaque peut occuper 2 positions, l’une parallèle aux voies (position d’ouverture), l’autre perpendiculaire (position de fermeture).

Le signal est toujours « à droite ». Il n’existe pas de signal « à gauche ».

Il n’y a pas de feu arrière.

Au point de vue de la construction, le carré LP-2-T ne diffère du disque PL-2-T que par la forme de la plaque. Toutes les autres pièces sont semblables, y compris le châssis en bois.

Il s’ensuit que l’on peut facilement, par simple échange de plaques, transformer un carré LP-2-T en disque PL-2-T et inversement.

On remarquera que la plaque du carré est un peu plus élevée que la plaque du disque, et qu’elle ne se fixe pas aux mêmes points de l’arbre.

Comme pour le disque PL-2-T, la transmission doit être attelée de manière qu’en cas de rupture de fil, le signal se place è l’arrêt, sous l’action du levier de rappel.

Le signal peut être éclairé au pétrole ou à l’électricité.

Dans le premier cas, la lanterne est du type T à droite. La lampe est du type T. Le signal peut également être muni d’une lanterne G à droite avec lampe G à droite (lampe à longue durée).

Afin d’éviter des accidents résultant de la chute du porte-lanterne, la traverse d’arrêt de celui-ci doit être sciée au ras des montants en cornières. Le porte-lanterne est arrêté par les deux morceaux de cette traverse, qui restent rivés sur chacun des montants.

Lors de la mise en service d’une lanterne ou d’un porte-lanterne sur le signal, on devra s’assurer que le verrou, dont cette lanterne doit être munie, s’engage bien dans le trou ménagé à cet effet dans le porte-lanterne.

Lorsque le signal est éclairé électriquement, les ouvertures de la cible sont obturées, et l’éclairage est assuré par 3 unités lumineuses fixées sur le mât, en dessous de la cible. Le changement de coloration est obtenu au moyen d’un commutateur actionné par l’arbre du signal.

Afin de faciliter l’entretien des unités lumineuses, un garde-corps et une tablette sont installés sur le mât.