7 mars 1884, tentative d'attentat, Lyon : Différence entre versions

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==Circonstances de l’accident==
 
==Circonstances de l’accident==
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''Hier soir un individu apportait dans les bureaux de messageries du chemin de fer une petite caisse qu'il faisait enregistrer à l'adresse de M. le comte de Paris, rue de Varennes, 57, à Paris. La forme des lettres composant l'adresse éveilla un soupçon dans l'esprit des employés, qui firent appeler le commissaire de police du quartier. Celui-ci, partageant les doutes des employés du chemin de fer, défendit d'expédier la boite et fit venir un artificier qui, avec les plus grandes précautions, ouvrit le couvercle supérieur. On se trouva en présence d'une machine infernale composée d'une forte boite plate en fer dont un des côtés était mis en communication avec un mouvement d'horlogerie qui, lors de l'ouverture d'une des parois, devait faire levier et baisser un cran en forme de gâchette sur des capsules de fulminate. Cette machine infernale a été transportée à l'arsenal, où son contenu sera analysé. La dimension de la boîte laisse supposer qu'un accident terrible se serait produit lors de l'explosion.''
 
''Hier soir un individu apportait dans les bureaux de messageries du chemin de fer une petite caisse qu'il faisait enregistrer à l'adresse de M. le comte de Paris, rue de Varennes, 57, à Paris. La forme des lettres composant l'adresse éveilla un soupçon dans l'esprit des employés, qui firent appeler le commissaire de police du quartier. Celui-ci, partageant les doutes des employés du chemin de fer, défendit d'expédier la boite et fit venir un artificier qui, avec les plus grandes précautions, ouvrit le couvercle supérieur. On se trouva en présence d'une machine infernale composée d'une forte boite plate en fer dont un des côtés était mis en communication avec un mouvement d'horlogerie qui, lors de l'ouverture d'une des parois, devait faire levier et baisser un cran en forme de gâchette sur des capsules de fulminate. Cette machine infernale a été transportée à l'arsenal, où son contenu sera analysé. La dimension de la boîte laisse supposer qu'un accident terrible se serait produit lors de l'explosion.''
  

Version du 11 mars 2018 à 13:35

Circonstances de l’accident

  • Lyon, 8 mars.

Hier soir un individu apportait dans les bureaux de messageries du chemin de fer une petite caisse qu'il faisait enregistrer à l'adresse de M. le comte de Paris, rue de Varennes, 57, à Paris. La forme des lettres composant l'adresse éveilla un soupçon dans l'esprit des employés, qui firent appeler le commissaire de police du quartier. Celui-ci, partageant les doutes des employés du chemin de fer, défendit d'expédier la boite et fit venir un artificier qui, avec les plus grandes précautions, ouvrit le couvercle supérieur. On se trouva en présence d'une machine infernale composée d'une forte boite plate en fer dont un des côtés était mis en communication avec un mouvement d'horlogerie qui, lors de l'ouverture d'une des parois, devait faire levier et baisser un cran en forme de gâchette sur des capsules de fulminate. Cette machine infernale a été transportée à l'arsenal, où son contenu sera analysé. La dimension de la boîte laisse supposer qu'un accident terrible se serait produit lors de l'explosion.

Journal "LE MATIN" du 9-4-1884 (Collection BNF Gallica)

Photos et cartes postales

Croquis et plans