Transmissions de signaux

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Généralités

Diagrammes et plans

Photos et cartes postales

Fiche

On emploie, pour les transmissions de signaux, du fil d’acier galvanisé de 4 mm de diamètre pesant environ 0,100 Kg le mètre linéaire.


Les fils sont établis longitudinalement aux voies et portés par des poulies placées en général à 0,30 m au minimum au-dessus du sol.


On veille à ce que les liaisons entre fils soient assez éloignées des poulies pour ne pas gêner la manoeuvre et éventuellement le déclenchement des compensateurs.


Quand des transmissions traversent un passage à niveau, une gare ou des voies, ces traversées se font au-dessous ou au-dessus du sol.


Lorsqu’on passe au-dessous, c’est-à-dire en transmissions souterraines, on peut enfermer le fil dans un tuyau en fonte ou mieux dans une buse en ciment ou un auget en bois. L’orifice de ces canalisations est fermé par un tampon de bois percé d’un trou.


Un auget est composé de 4 planches avec traverses, ou plus économiquement, de 2 planches clouées d’équerre et maintenues à l’écartement par de petites traverses placées de mètre en mètre, sur lesquelles elles sont vissées ou clouées. La dimension des augets doit être suffisante pour que les fils ne frottent pas contre les parois. Le bois est du chêne ou du sapin créosoté.


On fait également usage de caniveaux en ciment armé.


On peut aussi faire passer la transmission à fil nu entre 2 traverses dégarnies de ballast à cet effet.


Lorsqu’on passe au-dessus du sol, c’est-à-dire en transmissions aériennes, les fils sont supportés par des poulies universelles fixées sur des tasseaux en bois ou sur des ferrures boulonnées sur des poteaux-rails.


Les transmissions aériennes sont généralement élevées de 4 à 5 m au-dessus du sol. Elles sont de beaucoup préférables aux transmissions souterraines difficiles à visiter, et qui donnent lieu à des ratés occasionnés par la boue, l’eau ou la glace.


Lorsqu’il faut passer au-dessus des voies, la hauteur libre au-dessus du rail doit être de 5,50 m au moins. Les fils doivent être soutenus par 2 poulies au moins ou par des anneaux afin de ne pas tomber sur les trains en cas de rupture. Ces poulies ou anneaux sont supportés par un fil de fer tendu au-dessus des transmissions.


Cette cote minimum de 5,50 m sera rigoureusement observée dans les installations futures. Dans les installations existantes, on pourra conserver les hauteurs inférieures, à la condition expresse que celles-ci ne soient, en aucune circonstance, inférieures à la cote minimum de 5 m fixée par la Décision Ministérielle du 18 Juillet 1924 (V-682). Cette hauteur de 5 m s’applique, non seulement au fil de transmission lui-même, mais aussi aux fils de soutien, anneaux, etc.


A la traversée au-dessus des voies de terre, la cote minimum est de 6,50 m.


A la traversée des ouvrages par-dessous, les transmissions doivent passer autant que possible à l’intérieur des garde-corps. Si des nécessités locales obligent à les faire passer en dehors, on prévoit des soutiens aux points utiles pour éviter qu’en cas de rupture du fil, celui-ci ne vienne obstruer la circulation sur la voie de terre inférieure et occasionne des accidents.


La traversée des voies par des fils aériens doit se faire, autant que possible, dans les gares ou dans le voisinage d’un Poste, c’est-à-dire sur des points faciles à surveiller.


Les supports à poulies sont espacés au maximum de 20 m dans les alignements et dans les courbes de rayon égal ou supérieur à 500 m, et de 15 m seulement dans les courbes de rayon égal ou inférieur à 500 m jusqu’à 290 m, ainsi que dans les parties de longues transmissions comprises entre un disque et son compensateur, pour éviter les flexions produites par le peu de tension du fil entre ces 2 points. Dans les courbes de rayon inférieur à 290 m, l’espacement des supports à PU doit être déterminé comme il est dit à l’alinéa suivant.


Les transmissions peuvent être établies suivant un cercle de rayon quelconque, à la condition que l’angle de déviation du fil à chaque support, ne soit pas supérieur à 3° (Figure 1 ci-dessus). Exemple : si la transmission doit suivre une courbe de 150 m de rayon, l’espacement des poulies sera 150 x 0,052 = 7,80 m (0,052 étant la tangente trigonométrique de l’angle de 3°).


Dans les courbes, le support de poulie doit être posé sur le piquet, du côté du centre, pour que le fil tire toujours sur les poulies, et lorsqu’il s’agit de supports à poulie modifié 1905 on règle l’inclinaison de la poulie comme il est dit à la planche décrivant cette poulie. Au passage d’une courbe à une contre-courbe, on posera quelques supports sur potence.


Toutes les fois qu’une transmission fait un angle de plus de 3°, on emploie une chaîne passant sur des poulies de renvoi de 0,400 (V-125 ou V-126) de préférence aux poulies de 0,173 m de diamètre (V-127). Ces dernières ne sont employées que lorsqu’il n’est pas possible d’employer les autres.


Les supports à PU doivent être placés de telle manière que le fil s’appuie toujours sur le fond de la gorge de la poulie, sans frottement avec les rives de la gorge, ou avec le dessous de la chape. Cette recommandation est importante pour le bon fonctionnement des signaux.


Lorsque plusieurs fils sont disposés suivant une nappe horizontale, il est recommandé de maintenir autant que possible une distance de 0,10 m au moins entre eux. Lorsqu’ils se trouvent placés les uns au-dessus des autres, il faut maintenir un intervalle de 0,20 m au moins, afin d’éviter le mélange des fils, au moment des manoeuvres.


Pour permettre le réglage ultérieur d’une transmission, on fait usage d’une maille d’accrochage fixée, d’un côté, au fil et de l’autre à une chaîne, ainsi que l’indique une planche spéciale, en repliant quelques maillons de chaîne, pour pouvoir allonger la transmission. Les maillons repliés sont attachés à la chaîne avec du fil de fer.


Quand une transmission aérienne arrive en suivant la voie à un signal avec mât en fonte, on l’attache à la poulie venue de fonte avec le manchon d’arrêt calé sur l’arbre au-dessous de la cible (figure 5).


Lorsqu’il arrive que la transmission passe au-dessus des voies, près du signal du type indiqué ci-dessus, elle se trouve à une trop grande hauteur pour se raccorder avec la poulie du manchon d’arrêt. On attache alors la chaîne sur une manivelle placée à la partie supérieure de la cible (figure 6 ci-dessus). Cette manivelle se fait sur place.


Si la transmission est très longue, et si, par suite, il faut un lourd contrepoids de rappel, on risquerait, en mettant le rappel au pied du mât et la transmission de manoeuvre à la partie supérieure, de fausser l’arbre de la cible. Dans ce cas, on prolonge la chaîne en la faisant passer sur une poulie de renvoi soutenue par un poteau vertical, de manière à lui faire porter le contrepoids. En général, le signal est assez robuste pour résister à l’effort de torsion et l’emploi du poteau avec contrepoids aérien est rarement nécessaire.


Il est évident qu’un signal muni d’un appareil de calage contre le vent ne doit pas se manoeuvrer par le haut.

Balancier réducteur ou amplificateur de course

Lorsqu’il y a lieu de modifier la course d’un mouvement de manoeuvre pour obtenir la course nécessaire à la manoeuvre d’un signal, on fait usage d’un balancier oscillant autour d’un axe fixé sur un support. Suivant le cas, les 2 parties de la transmission sont attachées au balancier, ou bien, de part et d’autre, de l’axe de rotation, ou bien du même côté de cet axe.


L’appareil est complété par un contrepoids d’équilibre s’il y a lieu.


  • L’installation des balanciers réducteurs ou amplificateurs doit être faite en prenant les précautions suivantes :
    • Ils doivent être placés le plus près possible du Poste,
    • S’ils sont manoeuvrés par fil, leur longueur doit être suffisante pour que, en cas de rupture du fil entre le levier et l’appareil, le déclenchement du compensateur soit assuré. On peut, au besoin, les munir d’un dispositif de déclenchement analogue à celui du compensateur pour signaux à faible distance.


D’une manière générale, il faut, pour obtenir un bon fonctionnement des signaux, s’assurer de la parfaite stabilité de tous les organes placés sur le parcours de la transmission: compensateurs, amplificateurs, renvois, poteaux, ferrures de supports de poulies, etc. Des installations insuffisamment rigides ont pour effet de rendre le réglage difficile et le fonctionnement défectueux.