4 juin 1890, découverte macabre à Saint-Etienne
Circonstances de l’incident
- UNE FEMME DÉCAPITÉE
Narbonne, 6 juin.
Au mois de juin de l’année. dernière, M. T..., commissionnaire en vins, très honorablement connu dans là région, expédiait une caisse d’échantillons de vins à un négociant de Saint-Étienne. Cette caisse est restée en souffrance à la gare, car, chose bizarre, le destinataire n’a jamais reçu de lettre d’arrivage, pas plus d’ailleurs que l’expéditeur n’a été avisé de l’expédition de son colis. Quand le délai d’un an, au bout duquel les compagnies ouvrent les colis non réclamés, fut écoulé, c’est-à-dire avant-hier, on ouvrit la caisse de M. T... et on ne fut pas peu surpris d’y trouver, au lieu des échantillons de vin qui y étaient primitivement, une tête de femme. La. Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée a immédiatement saisi le parquet de Paris, et c’est M. Atthalin qui à ôté chargé de percer le mystère qui enveloppe ce nouveau colis funèbre.
Journal L'Intransigeant 6-6-1890 (Collection BNF Gallica).
(note: On remarquera l'orthographe du nom du village conservé tel que dans l'article original).