Appareil Aubine avec pédale à l'intérieur de la voie

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Généralités

Diagrammes et plans

Photos et cartes postales

Fiche

Cet appareil a pour but de faire mettre un signal dans la position de fermeture par le passage d’une circulation.


L’appareil Aubine est généralement appliqué à un disque rouge ou à un avertissement. Quelquefois, il est appliqué à un sémaphore.

Description

L’appareil se compose d’un bâti i, avec chapeau d, renfermant les pièces de manoeuvre de l’appareil et servant de guide à un arbre vertical g, portant, calée à sa partie supérieure, une manivelle m et, un peu au-dessous, un verrou mobile e muni d’un talon et articulé sur un axe horizontal h. La manivelle m est reliée, d’une part, au fil de transmission du côté du levier de manoeuvre, et est sollicitée, d’autre part, par un levier de rappel.


Une manivelle à plateau 1, portant une nervure circulaire N avec encoche E et une saillie N’ formant plan incliné, tourne à frottement doux autour de l’arbre vertical, en s’appuyant sur une rondelle en bronze j.


Cette manivelle t est sollicitée, d’une part, par la transmission qui la relie au signal et est retenue, d’autre part, par le talon du verrou mobile, qui pénètre dans l’encoche E.


Les 2 manivelles m et l sont, dans cette position, solidaires l’une de l’autre, et le signal peut être manoeuvré du Poste, comme si l’appareil n’existait pas.


Un arbre horizontal r, perpendiculaire à la voie, porte d’un côté une pédale placée le long du rail à l’intérieur de la voie et de l’autre un levier H. Un rappel par ressort a, placé sur le levier H, tend à faire baisser la pédale. Seul ce mode de rappel sera utilisé désormais. Par suite il ne sera plus livré de pédale rappelée par contrepoids.


Lorsque le signal est à voie libre, l’extrémité J du levier de pédale se trouve sous le verrou e, la manivelle à plateau l étant retenue par le talon de ce verrou qui est dans son encoche E. Au passage d’un train, la première roue qui passe sur la pédale l’abaisse et relève ainsi le levier H. Celui-ci soulève le verrou e en dégageant le talon de l’encoche E. Par suite, la manivelle à plateau l n’étant plus retenue par le talon, est entraînée par le levier de rappel du signal et celui-ci se place dans la position de fermeture.


Dans le mouvement de rotation de la manivelle à plateau, l’encoche E se déplace et la saillie N’, en forme de plan incliné, vient se mettre sous l’extrémité J du levier, ce qui maintient ce levier relevé et, par suite, la pédale abaissée au-dessous du rail. Elle échappe ainsi au choc des autres roues du train.


La mise à l’arrêt du signal ayant eu lieu sans l’intervention du poste, celui-ci doit, à l’arrivée du train, se couvrir comme si l’Aubine n’existait pas, en remettant son levier dans la position de fermeture. Pendant cette opération, le fil de transmission se détend, la manivelle m et le verrou mobile e se déplacent sous l’action du levier de rappel de l’Aubine, de telle sorte qu’à la fin de la course, le talon vient retomber dans l’encoche E, ce qui rend les .2 manivelles solidaires.


Lorsque le Poste manoeuvrera de nouveau son levier pour mettre le signal à voie libre, la manivelle m, par l’intermédiaire du talon du verrou e, entraînera la manivelle à plateau l, qui mettra le signal à voie libre. L’appareil sera prêt à fonctionner comme précédemment.


Les appareils Aubine doivent, en toute saison, être recouverts d’un coffrage facile à démonter, pour les mettre à l’abri de la poussière, de la neige, etc...