Revue "La nature" de 1893 : Nouveaux wagons à intercirculation de la compagnie de chemin de fer Paris-Lyon

De WikiPLM
Révision datée du 2 octobre 2018 à 16:05 par FanaPLM84 (discussion | contributions) (Page créée avec « ==Titre== '''Nouveaux wagons à intercirculation de la compagnie de chemin de fer Paris-Lyon.''' ==Documents== <gallery> </gallery> ==Article== ''Depuis quelques année... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Titre

Nouveaux wagons à intercirculation de la compagnie de chemin de fer Paris-Lyon.

Documents

Article

Depuis quelques années et notamment depuis l’Exposition de 1889, où elles ont fait figurer des spécimens intéressants, les Compagnies de chemin de fer se sont décidées à créer des voitures de luxe munies d'un couloir de circulation dont le type est particulièrement apprécié par les voyageurs à long parcours. La possibilité de se déplacer en marche et d'aller et venir dans le train atténue grandement, en effet, la fatigue d'un long parcours, et c'est là un avantage qu'on apprécie surtout dans la comparaison du matériel américain avec le notre. Ces dispositions, qui constituent un réel progrès, ont été appliquées dans des conditions un peu différentes suivant les compagnies; toutefois elles étaient encore restées limitées aux voitures de première classe circulant souvent dans des trains spéciaux. La compagnie de Paris-Lyon, qui compte tant de trains à long parcours en raison du grand développement de son réseau; a voulu créer un type nouveau particulièrement intéressant, qu'elle a étendu aux voitures de deuxième classe et dont nous en donnons la description d'après une note publiée dans la "Revue Générale des chemins de fer " par l'ingénieur en chef de cette compagnie, M. Baudry.

Ainsi qu'on le reconnaitra immédiatement par l'examen de la vue d'ensemble publiée ci-dessus (fig. 1), tout en comportant le couloir de circulation, ce type conserve d'autres part les dispositions caractéristiques de nos voitures françaises. L'accès s'opère de chaque côté du wagon par des portières latérales, ce qui a l'avantage de diviser l'affluence des voyageurs; d'autre part, les divers compartiments restent bien distincts, chacun produisant ainsi aux yeux du voyageur sui l'occupe une impression plus intime en quelque sorte, en même temps que les banquettes conservent une longueur suffisante pour que le voyageur en occupant une à lui seul puisse s'y étendre sans être gêné. A cet effet, la voiture est divisée comme dans le type ordinaire par des closions séparatives laissant seulement en dehors, d'un côté, l'emplacement du couloir de communication qui occupe la largeur d'une place de voyageur (fig. 2).


Revue "La nature" 1893 (collection CNUM)